Page 160 - index
P. 160
Meubles de La (tilbe Oommuneauté Suivant La prisé de 'L'inventaire qui En sera fait pour
Lors hors part Et Sans Cru, prendra En ouWe Le survivant Son lit Garni tels quils Seras
alors, Son Coffre ou Buffet, Ses hardes et Linges a Son Usage Et la dite futuœ Epoœe
si C'est elle qui EJ(erce cette Reprise prendre En outre Ses Bagues et Joyaux a Son Usage,
ceras permis a La future Epouse ou aux Siens qui Naîtront de Leur dit futur Mariage
d'aco3pter ou de Renoncer a La dite future Communeauté et En Cas de Renondation
d'emporter franchement et quittement tout Ce qui Se trouveras que la dite future Epouse
y auras 3Jppor,té Ensemble Ses douaire et preciput Lit Garni Hardes et Linges Coffres ou
Buffet, Bagues et Joyaux, Et Ce que pendant le dit Mariage Lui sera Avenu et Echu
Soit par Successton Legs ou autrement Le tout franc et quitte de toutte dette de La dite
Communeauté quois quelLe y eut parlé Sy fut obligé ou y eut été Condamné dont Elle et
ses dits Enfants Seront Garentie et Indemnisé par R!e'Prise et HY'Pothèque Sur touts L:s
biens du futur Elpoux présens ou futurs a Commenüer de Ce Jour et pour la Bonne
Anùtié que Se pDrtent iLes dits futurs Epoux L'un à l'autre Sous la dite Stipula,tion don
Mutuel et Rècipn:nue En pleine propriété et à perpétuité au Survivant deux Ge acceptant
le dit Survivant de touts e,t Chacun Les biens Meubles, Conquets lmmeubles acquets et
propres, qui appartiendront au prédécédé au Jour et Heure de leurs décès pour de tout",
les dits Biens jouir faire et disposer par 1e dit Survivant En pleine Propriété et Sans
Ret Dur Sans être obligé de Rendre Compte a quî que Ce soit des dits biens pourvu qu'au
décès du premter Mourant des dits futurs Epoux il n'y ait aucun enfant Vivant, Né ou
à Naître de Leur dit Mariage, Car pour lors la présente Donation demeureras Comme
Nul, et Non faite et pour faire Insinuer Ces présentes lEs parties autorisent Le porteur
d'Une Exrpédition d'iIiœlle a faire et requérir tout NéoEssaire à œt Elgwd Car & Ainsi &
Promettant & Obligeant & Renonçant & fai,t E,t passé En la dite Paroi:sse En la demeure
du dit futur EJpoux Le quatorsième Jour du Mots d'Octobre L'an mil huit Cent quatorœ
après Midi présence des Sr Louis Simard et du Sr. Joseph Côté tous deux de la dite
ParoÏS..'!e de Srt-Etienne et témoins et leoture faite. Requts de Stgner ont tous déclarés ne
Savoir Signer Ont fait leur Marque Ordinaire d'une Croix eJroerpté les témoins qui ont
signé avec le Notaire.
joseph coté Pierre Gauthier X
louis simard félicité BilodeaiU X
Jean Bte Gauthier X
félicité Ghl'ard X
Ambroise Bllodeau X
Charles Ohiniquy
Notaire PurbUc
7- LA SOUCHE DE LA F'AIMIlLLE BLACKBURN
Jusqu\à l'an dernier, on avait que très peu de détails sur la famille de Geneviève
Gagnon, femme de l'ancêtre des Blackburn. Des vieillards nous disaient qUe dans "1e<ur
jeune temps", ils avaient entendu parler de la "Javotte" Gagnon, et même quelques-uns
fredonnaient encore les airs d'une chanson baCihtque qu'il'! avaient entendue. Aucun rue
pouvait remonter dans la lignée des anoêtres. On S€ contentait de dire que Hugh Black-
burn était marié à une métisse.
Un tout petit renseignement contribua à jeter un peu d'e lumière sur œ prOblème
épineux. Dans l'a.cte de mariage de Sara Blackburn avec Augustin SaJVM"1d (La MaLhaie,
21 juin 1823) il est question de Christopher Blackburn, frère de Hugh let père de Sara.
En second lieu, on mentionne Augustin Gagnon, témoin et oncle de la mariée. D'où la
déduction suivante: la femme de Blackburn avait un frère du nom d'Augustin. Après
bien des rec:herches et des échaufaudages, j'ai trou~ qu'Augustin devait être le fils de
Jean-Bruptiste Gagnon et de l'indienne CécHe Kaorate. Les dates correspondaient assez
bien, la mère était métisse. J'ai donc CTU tlrès probable d'indiquer dans le "Recueil des
Généaàogies des familles de Charlevoix": Geruerviève, fille d'Augustin Gagnon, mariée à
Augustin Blacktburn, dans iles Postes du Roi.
En relisa.nJt, une à une, les minutes du notaire Jean Néron, j'ai enfin découvert la
pièce révéla.triœ. Mes pré.sompti.ons étaient fondées. Augustin Gagnon, dans un acte
250