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Meubles  de La  (tilbe  Oommuneauté  Suivant La prisé  de  'L'inventaire  qui  En  sera  fait  pour
                             Lors  hors  part Et Sans Cru,  prendra  En ouWe  Le survivant Son  lit Garni tels  quils  Seras
                             alors,  Son Coffre  ou  Buffet,  Ses  hardes  et Linges  a  Son  Usage  Et  la  dite  futuœ  Epoœe
                             si C'est elle  qui EJ(erce cette Reprise  prendre En outre Ses  Bagues  et Joyaux  a  Son Usage,
                             ceras  permis  a  La  future  Epouse  ou  aux  Siens  qui  Naîtront  de  Leur  dit  futur  Mariage
                             d'aco3pter  ou  de  Renoncer  a  La  dite  future  Communeauté  et  En  Cas  de  Renondation
                             d'emporter  franchement et quittement  tout Ce  qui Se  trouveras  que  la  dite  future  Epouse
                             y  auras  3Jppor,té  Ensemble  Ses douaire  et preciput  Lit  Garni  Hardes  et  Linges  Coffres  ou
                             Buffet,  Bagues  et  Joyaux,  Et  Ce  que  pendant  le  dit  Mariage  Lui  sera  Avenu  et  Echu
                             Soit par Successton  Legs  ou  autrement Le  tout franc  et  quitte  de  toutte  dette  de  La  dite
                             Communeauté  quois  quelLe  y  eut parlé  Sy  fut  obligé  ou y  eut été  Condamné  dont  Elle  et
                             ses  dits  Enfants  Seront  Garentie  et  Indemnisé  par  R!e'Prise  et  HY'Pothèque  Sur  touts  L:s
                             biens  du  futur  Elpoux  présens  ou  futurs  a  Commenüer  de  Ce  Jour  et  pour  la  Bonne
                             Anùtié  que  Se  pDrtent iLes  dits  futurs  Epoux  L'un  à  l'autre  Sous  la  dite  Stipula,tion  don
                             Mutuel et Rècipn:nue En pleine  propriété et  à  perpétuité  au Survivant  deux  Ge  acceptant
                             le  dit  Survivant  de  touts  e,t  Chacun  Les  biens  Meubles,  Conquets  lmmeubles  acquets  et
                             propres,  qui  appartiendront  au  prédécédé  au  Jour  et  Heure  de  leurs  décès  pour  de  tout",
                             les  dits  Biens  jouir  faire  et  disposer  par  1e  dit  Survivant  En  pleine  Propriété  et  Sans
                             Ret Dur  Sans  être  obligé  de Rendre  Compte  a  quî  que  Ce  soit  des  dits  biens  pourvu  qu'au
                             décès  du  premter  Mourant  des  dits  futurs  Epoux  il  n'y  ait  aucun  enfant  Vivant,  Né  ou
                             à  Naître  de  Leur  dit  Mariage,  Car  pour  lors  la  présente  Donation  demeureras  Comme
                             Nul,  et  Non  faite  et pour  faire  Insinuer  Ces  présentes  lEs  parties  autorisent  Le  porteur
                             d'Une  Exrpédition  d'iIiœlle  a  faire  et  requérir  tout  NéoEssaire  à  œt Elgwd  Car  &  Ainsi  &
                             Promettant &  Obligeant &  Renonçant  &  fai,t  E,t  passé  En la dite Paroi:sse  En  la  demeure
                             du  dit  futur  EJpoux  Le  quatorsième  Jour  du  Mots  d'Octobre  L'an  mil  huit  Cent  quatorœ
                             après  Midi  présence  des  Sr  Louis  Simard  et  du  Sr.  Joseph  Côté  tous  deux  de  la  dite
                             ParoÏS..'!e  de Srt-Etienne  et témoins  et  leoture  faite.  Requts  de  Stgner  ont  tous  déclarés  ne
                             Savoir  Signer  Ont  fait  leur  Marque  Ordinaire  d'une  Croix  eJroerpté  les  témoins  qui  ont
                             signé  avec  le  Notaire.
                             joseph coté                         Pierre  Gauthier  X
                             louis  simard                       félicité  BilodeaiU  X
                                                                 Jean  Bte  Gauthier  X
                                                                 félicité  Ghl'ard  X
                                                                 Ambroise  Bllodeau  X
                                                                 Charles Ohiniquy
                                                                         Notaire  PurbUc

                                             7- LA  SOUCHE DE LA  F'AIMIlLLE  BLACKBURN
                                Jusqu\à  l'an  dernier,  on  avait  que  très  peu  de  détails  sur  la  famille  de  Geneviève
                             Gagnon,  femme  de l'ancêtre  des  Blackburn.  Des  vieillards  nous  disaient  qUe  dans  "1e<ur
                             jeune  temps",  ils  avaient  entendu  parler  de  la  "Javotte"  Gagnon,  et  même  quelques-uns
                             fredonnaient  encore  les  airs  d'une  chanson  baCihtque  qu'il'!  avaient  entendue.  Aucun  rue
                             pouvait remonter dans  la  lignée  des  anoêtres.  On  S€  contentait de  dire  que  Hugh  Black-
                             burn était marié  à  une métisse.
                                Un  tout  petit  renseignement  contribua  à  jeter  un  peu  d'e  lumière  sur  œ  prOblème
                             épineux.  Dans  l'a.cte  de  mariage de Sara  Blackburn  avec  Augustin  SaJVM"1d  (La  MaLhaie,
                             21  juin  1823)  il est  question  de  Christopher  Blackburn,  frère  de  Hugh  let  père  de  Sara.
                             En  second  lieu,  on  mentionne  Augustin  Gagnon,  témoin  et  oncle  de  la  mariée.  D'où  la
                             déduction  suivante:  la  femme  de  Blackburn  avait  un  frère  du  nom  d'Augustin.  Après
                             bien  des  rec:herches  et  des  échaufaudages,  j'ai  trou~ qu'Augustin  devait  être  le  fils  de
                             Jean-Bruptiste  Gagnon  et  de  l'indienne  CécHe  Kaorate.  Les  dates  correspondaient  assez
                             bien,  la mère  était métisse.  J'ai  donc  CTU  tlrès  probable  d'indiquer  dans  le  "Recueil  des
                             Généaàogies  des  familles  de  Charlevoix":  Geruerviève,  fille  d'Augustin  Gagnon,  mariée  à
                             Augustin Blacktburn, dans iles  Postes du Roi.
                                En relisa.nJt,  une  à  une,  les  minutes  du  notaire  Jean  Néron,  j'ai  enfin  découvert  la
                             pièce  révéla.triœ.  Mes  pré.sompti.ons  étaient  fondées.  Augustin  Gagnon,  dans  un  acte
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