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quatre  livres  de  sein  doux,  (horre.sco  referens!)  Six  livres  de  beurre,  six  pots  d'thuile  à
                        bll'wer,  une  plortte  de  coton  à  mèche,  vingt coroes de  bois  de  chauffage,  une  demi  livre  de
                        tea  vero,  quinze  livres  de  sucre  du  pays,  six  pots  de  crem,  un  gaJlon  de  Vin  d'Esp~gne,
                        pour son entretien,  un  ha.btl1ement  d'Etoffe  du  pays  deux  paires  de  Sou11iers  cuir  tanné,
                        deux paires  de  brus  et une  paiire  de  chauswns  tous  les  ans,  deux  livres  de  tabil!c  à  fumer,
                        (el11e  fumait!)  une paire de Souhlliers  français  tous  Les  quatre  ans,  deux  chemises  de  tohle
                       du pays,  tous  les  ans,  et un corset,  une  paire  de  poehes,  un  mouDhoir  de  poche,  un  mou-
                       ,choir  de  Col  pour  les  j01JJTS  ouvrÏJers,  et  un  mouchoir  de  Oou  pour  les  dimanches,  deux
                        câlines  et  une  coiffe  to,us  les  ans.  Une  rohe  d'indienne  et  un  jupon  tous  les  deux  ans,
                        suivant  wn  état,  un  demi-papier  d'épingles  tous  les  ans,  des  éguilles,  fil  et  dez  à  son
                        besoin  un  chaipeau  de  soie  tous  les  quatre  ans,  une  redingote  ou  manteau  suivant  son
                       état,  tous  les  six  ans,  une  paire  de  gands,  tous  Les  deux  ans,  un  peigne  à  démêler,  et  un
                       peigne fin au besoin.  Un wisseau pour mettre ses  boissons,  sein doux,  boeurre, et viandes
                       et  une  lamrppe,  la  moitié  d'un  mouton  mort  avec  son  suif,  et  en  maladte  des  viandes
                       fraîches  et  autres  douceurs  ,il!U  beroin.- encore  l'usage  et profit  d'une  V!liooe  laitière,  qui
                        sem logée,  hyvernée,  pllJocagée,  et entretenue par le  Donataire du dit Donateur,  let  renou-
                        velée  en  cas  de  mort,  infirmité  ou  d'incapacité  et même  la  traire  dans  le  cas  ou  la  dite
                        future  éIP'ouse  ne  serait  pas  ca,pable  de  le  fatTe  par  ell'e'-même  aussi  la  mener  à  l'Eg-lise
                        et  la  ramener et  d'aller  ,chercher  le  curé  et  le  Docteur  au  besoin  e,t  Les  ramener  la  faire
                       inhumer dècemment dans  la  Paroisse  où elle  décédera ,avec  servioe  convenrub1e  à  son  état
                        autant que  faire  se  pourra.
                           La future  épouse  ama le  droit de  manger sa rente  dans  la maiwn du  dit futur  époux
                        ou  le  Donilitaire  de ce dernier sera  tenu  de  la  lui  livr,er,  et que  la  Vadhe  si eLle  l'emmène
                       aillieUiI'S  et qu'elle meurtt soit peroue  pour 'elle,  et que  si elle  (?)  laissait  la maison  du dit
                       futm époux  alors le  dit Donataire du  dit futur  Epoux,  ne sera pas  tenu de  la mener  à  la
                       messe  ni aillieurs et elle ne pourra pas même venoce  ni donner  son hois de Chauffage  qui
                       resterra  au Donataire en supposant  qu'elle  n'en  fit  pas  usage  ehez  le  dit  D~>natai.re.
                           Oonvenu  que  si  la  dite  future  Epouse  se  tient  à  la  rente  cy  dessus  stipulés  aIors  ni
                       le douaire ni le  preciput auront lieu.
                           Et pour  faire  insinuer ces présentes ont constitués  leur procurreur,  auquels  !Js  donnent
                       pouvoir  de  ce  faire  et  font  élection  de  domichle  en  leurs  demeures  ordinaires  et  susdites
                       aUXI=lUlels  lieux &  car &  ainsi &  fait et passé susdite pil!roisse le vingt trois février après midi
                       mil huit œnt ,trente deux requis de signer ont partie signés  avec  nous  dits  notaires  ayant
                       l'autre  partie  dédaré  ne  le  savoir  ont fait  1eurs  marques  lecture  faite.
                                                                  Chas. H.  Gauvreau N.P.

                                       d)  UN CHEVAL ET  UNE  VACHE  I!MMORTELS
                          TI  Y a  quelques  années,  un  Dhercheur  de  New-York  me  demandait  de  lui  trou~er un
                       il!cte  notarié  dans  lequel il était  question  d'une  vil!Clhe  immortelle.  Alpirès  plUSieurs  semai-
                       nes de recherches,  j'ai eIlifin  réussi  à  meutre  la  main  sur un document  où  il est  qUiestion
                       non  seulement  d'une  vache  mais  d'un  ohevaJ  et  d'une  valche  immorte,ls.  Comme  cette
                       pièce  est  probil!blement  unique  dans  wn  genre,  je  la  l'erproduis  ici,  pour  le  'bénénce  des
                       lecteurs.
                         OONTRAT  DE  MAR!AJOE  ENTRE  PIElRRE  GAU'I1HIER  ET  F'ElWCTI'E  BILODEAU
                                                (Chiniquy,  14  octoobre  1814)
                          Par devant le  Notaire 'Rubli:c  pour la Province  du Bas Canil!da Résident En la Paroisse
                       St-Etienne Comté de Northumberland et Les  témoins Cy  Bas  Nommées  et Soussignés:
                          Fut présent  Le  Sieur  Pierre  Gauthier  Garçon  Ma-jeur  et  Cultivateur  Résident  En  la
                       Susdilte  Paroisse  st Etienne  Issu  du  Légitime  Mariage  qui  existe  Entre  Jean  Gauohier
                       et Dame félicité GirarlCl StipuIDant pour Lui Et En Son nom avec L'agrément ,et}a Brése'l1Jce
                       de Ses dits père et mère d'une part.- Et D'autre part !.Je  Sieur Ambroise BiJodeau et Dame
                       Marie  M,a,rcierr  Son  Epouse  Qu'il  autorise  bien  et  due1lllent  à  l'Effet  des  présentes  Culti-
                       vateurs Resicten,t  En La  dite Paroisse de St-Etienne Srttpulant pour Delle  félicité  Bilodeau
                       Leur  fille  Mineure  lI!gée  d'environ  vingt  Ans  ici  présente  et  de  Son  vouàoir  et Cbnsente-
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