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cl UN OONTRAT DE MAlRLAGE ASSEZ ORlGINtAL
ENTRE
JEAN-F'RIANÇOIS SAVARD ET MADELEINE TRElMJ3ILAY
(Ghas.-H. Ga,uvreau, 23 février 1832)
Pardevant les Notair,es pour la Province du Bas Canada résidant dans la Paroisse
die st Etienne dite la Mal Baie SOUSSigné. Furent present le Sieur Jean F1rançois Savard
fils de feu François, cultivateur de la dite Paroisse Veuf en premières Noces de feue
Marie Harvey et seconde Nôces de feue Marie Dufour du dit lieu, Cu~tivateur Stipulant
pour lui-même d'une part: Et Dame Ma~deleine Tremblay veuve de feu Benjamin S]mard,
aussi de la dite Paroisse Stipulant pour elle même d'autre part:
Lesquels de leurs propres avis et consentement et 'celui de leur parent et ami ici
présens ont fait entr'eux les traités et conventions CiNils de maria,ge l:J.ui suivent et pro-
mettent fair,e célébrer en face d'Eglise le plutôt que faire se pourra et qu'il sera avisé
"ntr'eux leurs dits parens et amis.
Seront les futrns Epoux uns et communs en bous leurs biens meubles et conquets
Lmmeubles seulement qru'ils feront pendant leur Mariage derogeant a œt ,effet à toutes
les Coutumes à ce contraires.
Les dettes contractées avant leur Mariage seront payées aC:Iuittées par et Sur les biens
de celui qui les aura contrructé seuùement.
Se prennent les fUtUTS Epoux avec chacun les biens à eux RlPpartenant, 02UX du
futur Epoux consistant en ce qu'il peut lui revenir de ses deux communautés avec ses
dite, deux pr'emièTes femmes et ceux de la future épouse en la somme de dix-huit livres
et une pence du cours actuel Ide la diJte province étant sa moitié à >elle ,afférente de la
Icommunauté qui a exisœ entr'elle et le dit feu Benjamin Simard son premier époux, sui-
vant l'esrttma,tion qui en a ébé faite de ce jour par devant les Notaires sOiUSSignés par les
Sieurs Jean-Balptiste Pépin dit Laühanee Lieutenant de Mmce et Marchand et Louis
Tremb}ay et Jea,n François Bla,ckburn Arbitres Estimateurs par la dite future épouse
choisis, sans néanmoins y avoir compris les dettes acti'ves et passives de la dite ccmmu-
r.auté av'ec le dit feu Benjamin Simal'd qu'elle a déclare ne point connaître, qu'elle fera
connaître néanmoins aussitôt qu'elle en aura une juste connaissanJ2e, lesquelles dettes
seront déduites pour sa part sur la dite somme cy dessus mellltionnée.
Le Douaire faNeur de la dite future épouse sera de la somme de six livres cinq ohelins
courant préfix une fois payé et sans retour aussitôt que douaire aura lieu, à l'avoir et
prendre sur tous les biens les plus clairs et a,pparens du dit futur époux qui y &eront de
ce jour hypothéqués.
Le pl'edput SeTa égal et :reciproque fav'eur du survivant d'eux de la somme de trois
livres, deux chelins et demi aussi argent courant à l'avoir et prendre en deniers comptans.
en meubles de la dite communaubé au choix du survivant d'eux, suivant la prisée d'un
inventai!"2 hors pal't et sans crue avec en outre cha,mbre et lit garnis, co,ffœs et buffet,
le futur ses armes à feu et la future ses bagues et jüyaux.
Da oommunauté dissoute par mort ou autr'ement liberté à la future épouse et aux
siens de l'lIIOeepter ou d'y renonrer, en ce dernteT cas, reprendra frailic et qui!ttes de toutes
dettes tout CIe qu'eIle justifiera y avoir apporté et reprendra en outre ses douaires et
prectput tel que ey deS6us stipulés.
Convenu entre les parties que les enfants de mariage SUbséquents aux futurs époux
ruppartenant seront éleivés à même la future communauté sans diminution de leurs biens
ce qui a été a,greé mutuellement par eux futurs époux.
Bien entendu que la dite future épouse tant que le dit futur époux sera vivant vivra
av'e'c lui et leur famille de même qu'il vit lui même et aussitôt qu'il déeidera à faire
donaUon de ses biens à l'un ou l'autre de ses enfanbs ou autre la dite future vivra encore
avec eux jusqu',au décès du dit futur époux a,près quoi la rente et pension Viagère et ali-
mentail'e cy ruprès lui sera légitimement payés par 'le donataire du dit futur érpoux Comme
suit, Savoir: Douze minots de bon bled te[ qUie la terre le produira, un minot de pois
cuisant aussi tel que la terre le produira, des herbes fraî'ches et sallées au besoin, doure
choux pœnmés, cinquante oignons, une demi livre de poivre, un minot de sel, cin-
qU!ante livres de i1irurd gras désossé, et i1a moitié d'un ,porc de cinquante à soiJrante livres,
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