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ici mon frère; mais je m'en prive volontiers pour
vous. Je ne voudrais pas jouir de lui contre votre
volonté. Offrons-lui surtout tous nos sacrifices par
les mains de Marie: c'est le moyen de les faire
accepter.
UN MOT SUR LA PBIÈHE 1
Sans doute il faut employer tous les moyens
naturels qui sont en notre pouvoir, mais je t'assure
que je compte beaucoup plus sur le secours de Dieu
que sur celui des homines. J'ose m'adresser à lui
pour cela. J'emploie auprès de lui le crédit de sa
Mère et de celui qui lui servit de père. J'ai la con-
fiance que la journée de demain ne se passera pas,
du moins le mois de St-Joseph que' nous faisons
maintenant, sans diminuer nos peines en quelque
chose. La prière est le seul remède que je puisse em-
ployer pour Rose, surtout, et toutes nos. petites
misères. Sans doute je ne puis guère compter sur
de pareilles prières, mais je compte sur le secours
de Dieu, à qui j'ai remis ma famille; il en est chargé,
il ne la laissera pas dans l'embarras.
1 Lettre à eon frère J'abbé. Jean G. _ N.·D. de l'Ooler, Je
24 mare 1862. - CFG
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