Page 59 - monseigneur
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J'lB CHllÉTIBNNB                59

      ici mon frère; mais je m'en prive volontiers pour
      vous. Je ne voudrais pas jouir de lui contre votre
      volonté. Offrons-lui surtout tous nos sacrifices par
      les mains de Marie: c'est le moyen de les faire
      accepter.





                 UN MOT SUR LA PBIÈHE 1

           Sans doute il faut employer tous les moyens
      naturels qui sont en notre pouvoir, mais je t'assure
      que je compte beaucoup plus sur le secours de Dieu
      que sur celui des homines. J'ose m'adresser à lui
      pour cela. J'emploie auprès de lui le crédit de sa
      Mère et de celui qui lui servit de père. J'ai la con-
      fiance que la journée de demain ne se passera pas,
      du moins le mois de St-Joseph que' nous faisons
      maintenant, sans diminuer nos peines en quelque
       chose. La prière est le seul remède que je puisse em-
      ployer pour Rose, surtout, et toutes nos. petites
      misères. Sans doute je ne puis guère compter sur
      de pareilles prières, mais je compte sur le secours
      de Dieu, à qui j'ai remis ma famille; il en est chargé,
      il ne la laissera pas dans l'embarras.

           1 Lettre à eon frère J'abbé. Jean G. _ N.·D. de l'Ooler, Je
      24 mare 1862. - CFG


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