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82 JlONBEIGNBUIl GIlANDIN VOUS PABU •••
touche, que je ne saurais non plus jamais oublier; à
i eux et à chacun de vous, je souhaite le bonheur des
vrais chreti'llns ici-bas et surtout au ciel.
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.j , JOIES ET PEINES DE FAMILLE'
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1 Mon.elgn.ur Grandin était allé en France en ~S78, pour asal.ter
au Chapitre g6nolral de. Ohlat. de Marie·lmmaeull!e. Pris
par ses travaux apostoliques, il avait dQ plus d'une fois
refUBel' des invitations. Après avoir souhaiU bonne fête
à SB eousine, Madame Adèle Latouche, il .'exeuse de lui
avoir parfois cauaé du chagrin en refusant son hospitalité.
Le courrier d 'hiver approche, la bonne année
aussi et surtout la fête de Sainte Adèle. Je viens
donc au nom de cette bonne sainte, vous faire 'ma
révérence. Vous trouvez que je m'en tire bien ma!;
que voulez.vous, à la façon sauvage on ne donne que
des poignées de main, et cela, sans faire la plus petite
courbette. Puisque je m'entends si peu à faire des
révérences et compliments, je ferai demain autre
chose, qui est plus de mon ressort; je dirai comme
d 'habitude la sainte messe à votre intention. Je
demanderai au bon Dieu, par l'intercession de Sainte
Adèle; qu'il vous rende heureuse sous tous les rap-
ports, heureuse Mère, heureuse épouse, heureuse
belle-mère, heureuse Grand'mère, heureuse fille, heu·
reuse cousme etc. Chère cousine, tous ces titres si
chers ne font pourtant point toujours votre bonheur,
et c'est un trait de ressemblance de plus avec votre
1 Lettre lune cou.lne. _ St·Alhert, le 16 décembre 1874. -
(84r1e: Copiee-lettr.., v. 26, Postulation, Bome).