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sonnes qu'elles fréquentent et qui s'intéressent à
moi, et je prie mon frère l'abbé de me rendre le
même service auprès de ses confrères et surtout de
Monsieur le Curé de Saint-Loup.
Je vous embrasse tous, bien chers parents, croyez
que je serai toujours
Votre très aimant et reconnaissant fils et frère,
V. GRANDIN, 'p.m., a.M.I.
SOUHAITS DU NOUVEL !lN 1
A 28 ans, le Il décembre 1857, le jeune missionnaire avait été
élu évêque de Satala et coadjutEur de Saint-Boniface. Sacré
à Marseille, en 1859, on le retrouve, en 1861, dans les
missions du Grand Nord, où il est ehargé de préparer la
fondation du futur vieariat du Mackenzie. De la mission
de Bonne Espérance (Good~Hope), près du cercle polaire,
il adresse ses souhaita à sa famille.
Bien chers parente, je ne vous dirai pas ce
matin tout ce que j'ai à vous dire, car je prévois
que je serai bientôt dérangé et empêché d'écrire;
mais je veux au moins prendre le temps de vous
souhaiter la bonne année à tous. D'abord à mon cher
père, que j'embrasse avec tout le respect et l'amour
d'un fils, à qui je souhaite une longue et heureuse
vieillesse et tout le bonheur que l'on peut espérer
ici-bas, sans s'exposer à diminuer celui que l'on at-
tend là-haut. C'est au père à bénir le fils, mais un
évêque peut bénir son père. Je vous bénis donc de tout
1Lettre à 8a famille. _ N.·D. de Bonne Espérance, 1er jan.
yier IS62. _ CFG