Page 160 - monseigneur
P. 160
i
f
1
160 MONSEIGNEUR GB.4NDIN VOUS PARLE .••
1
consolations sur la terre, entremêlées de croix et
d'épines, puis enfin le bonheur du Ciel, bonheur sans !
!
mélange que je demande pour vous, les vôtres et les
miens, ou plutôt les nôtres, mais que je veux partager
bien entendu.
BON COURAGE! 1
J'ai été bien heureux de recevoir votre petite
lettre et ceUe de vos chères petites filles. Merci de
vos bons souhaits. Que le bon Dieu vous soutienne
et vous console. Vous devez constater chère Enfant,
qu'il vous aime; vos enfants s'élèvent bien et mon· \
trent surtout d'excellentes dispositions; le bon Dieu
veut ainsi vous montrer que s'il frappe d'une main,
il sait relever, consoler et même caresser de l'autre.
Baisons donc avec soumission la main qni frappe,
et avec reconnaissance celle qui bénit et caresse.
J'ai appris aussi avec beaucoup de plaisir que
le bon Dieu bénit votre petit commerce et vous donne
le moyen d'~lever convenablement vos enfants.
Relevez-vous donc enfin de votre abattement et
sans oublier ceux qui ne sont plus, prenez courage et
ménagez-vous pour vos enfants que le Seigneur vous
a laissées. Vous avez aussi à votre portée vos vieux
parents, vos beaux-frères; ce sont autant de consola-
tions que le Ciel vous ménage. Soyez en reconnais-
sante en vous laissant moins aller à la peine. Veuil-
lez me rappeler au souvenir de vos vieux parents;
1 Lettre lune niêee. _ St-Alberi, le 17 jauvier 1895. -
(~,ie: Copie....lettrea, v. 25, Postulation, Rome).