Page 120 - monseigneur
P. 120
120 MONSEIGNEUR OR,JNDIN l'OUS P,JllLB •.•
eux et leur Qbéir comme tel; j'aurais bien du chagrin
si je vous voyais l'un ou l'autre entrer dans ces
partis, la peste du clergé. Un prêtre ne doit avoir
d'autre parti que celui du bon Dieu, personnifié dans'
son évêque. Je me suis indigné pour ma part, contre
certains personnages qui m'ont dit autrefois que
rous une autre administration vous seriez mal vus et
mis de côté, parce que vous étiez d'un parti qui serait
f mis de côté. Honte! à des prêtres qui peuvent rai-
i sonner ainsi, qui vous traitent de jésuites ou de jan-
1 sénistes etc parce que vous êtes pour l'autorité. Ne
disputez point, aimez le bon Dieu et faites votre
chemin. Vous n'avez pas à vous pré<lccuper des
partis qui dominent ou prennent part à l'adminis-
tration. Vous devez faire le bien où vous êtes; les
admiuistrations peuvent changer et se succéder, vous
n'avez rien à redouter si vous ne cherchez que le bon
1 Dieu et si vous ne vQulez que sa gloire.
1
i •
j
LE PntTRE DE PAROISSE 1
L'abbé Jean Gt:andin veut, lui ausst, être Oblat. Vital. tout jeune
1 reliiPeux qu'il est, donne quelque. eonoon. Il BOn alM.
Ce qui me console, mon cher frère, et ce qui, j,e
t pense, doit te consoler aussi, c'est que pieu connaît
1 tes désirs et les récompensera comme si tu les avais
1 exécutés. Il ne faut pas se faire missionnaire pour
j avoir des conBQlations, car il n'est pas rare qu'on
1 Lettre Il .on frère l'abbé Jean. - (Mareellle) le 17 avril
1858.-CFG
~ ,
f
1