Page 153 - monseigneur
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Lors de notre voyage de noces aux États-Unis, le père et les frères de mon mari
en ont profité pour se faire photographier avec lui. Assis de gauche à droite:
Ulric, Delphis le père, Lorenzo l'aîné. Debout dans le même ordre: Ernest le ben-
jamin, Émile, Upton et Doria.
visité les magasins (chez Macy's) et un abattoir; ça intéressait
tes hommes. On nous a dit: « Rien ne se perd, ici, si ce n'est le
cri de l'animal! » Nous avons fait faire notre photographie!
Je ne me rappelle pas si l'autre frère de mon mari, Émile, qui
demeurait à Lawrer.ce, était marié. Je pense que oui, avec
une Canadienne de Matane, Louise Morin, une très jolie
femme. Mon beau-père était aux États-Unis ainsi que ses
autres fils: Doria, un beau blond, qui était commis chez
Lorenzo, et le plus jeune, Ernest, qui demeurait chez son frè-
re Émile. Eux aussi, les six garçons, se sont fait poser (photo-
graphier) avec leur père, à cette occasion.
Après un mois, nous sommes revenus au Petit Chenail,
chez l'oncle Napoléon. J'ai dû m'habituer à ma tante Élise,
qui cachait un coeur d'or sous une rude écorce. Mon mari
allait jouer aux cartes presque tous les soirs chez nous! Le
jour, il aidait un peu son oncle, mais il n'aimait pas ça ! Il
attelait son petit cheval et allait chercher sa malle (son cour-
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