Page 53 - chainonEte2020
P. 53
NOTRE COMMUNAUTÉ, NOS INSTITUTIONS
• Léon Lachaîne, cultivateur dans le rang Saint-
François, a été marguillier, commissaire d’école et
aviculteur.
• Antoine Leduc, propriétaire depuis 1900 de
l’Hôtel d’Orléans, qui sera le centre de la vie
sociale du village pendant 80 ans!
• Les frères Louis et Robert Perreault, cultivateurs
du rang Saint-Louis. Un vignoble bien connu de
Navan, près d’Orléans en banlieue d’Ottawa, est
exploité par des descendants de cette famille.
Euclide Farley, marié à Estelle Chartrand, fut un délégué au Congrès de • Ovide-Arthur Rocque, échevin à Ottawa de
1910. Source : courtoisie de Renée et Ghislaine Farley.
1872 à 1876, est né à Bytown en 1847. Il s’installa
à Orléans en 1876, année de son mariage avec
Gabrielle Galibert. À son décès en 1923, il fut
décrit par Le Droit comme l’un des « plus vaillants
défenseurs » des droits des Canadiens français en
Ontario.
• Louis Roy, né à Orléans en 1867, fut jardinier et
résident du rang Saint-Louis. Parmi ses nombreux
descendants à Orléans, on compte Bernard Roy,
5
qui s’est illustré dans le domaine de l’éducation .
• Joseph Vallières travailla longtemps à la ferme
Youville des Sœurs Grises de la Croix à Orléans.
Le marchand général Roger Montpetit (ép. Jeannette Lemay) et sa famille Genèse du Congrès
en 1958. Pierre Bergevin, le grand-père de Roger, était délégué au Congrès
de 1910. Source : courtoisie de Camille Montpetit. Cette grande assemblée fut le fruit d’une réflexion
collective, animée par des gens de toutes professions
et métiers – agriculteurs, enseignants, prêtres,
médecins, avocats - qui avaient à cœur de voir les
quelque 210 000 Canadiens français de l’Ontario se
doter d’un « solide trait d’union ». C’est ce qu’ont écrit
le juge Albert Constantineau (1866-1944), d’Ottawa,
et l’abbé Alexandre Beausoleil, curé de Saint-Bernard
de Fournierville, dans le chapitre « Origine, But,
Préparatifs et Organisation » du Rapport Officiel des
séances tenues à Ottawa, du 18 au 20 janvier 1910.
Dès 1883, la Société Saint-Jean-Baptiste (SSJB) de
Windsor, inspirée par l’accession au Sénat du premier
Canadien français en la personne du docteur C. E.
Casgrain, avait adopté la résolution d’exiger que les
Le D . Émile Major a pratiqué à Orléans de 1925 jusqu’aux années
r
1960. Son grand-père Louis Barrette était délégué au Congrès de 1910.
Source : Société franco-ontarienne du patrimoine et de l’histoire d’Orléans 5 Robert Roy, À la mémoire de mes ancêtres, Ottawa, 2020.
(SFOPHO).
LE CHAÎNON, HIVER 2021 51