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NOTRE COMMUNAUTÉ, NOS INSTITUTIONS
Rencontrons-en quelques-uns, dont les descendants se
sont distingués depuis dans la vie sociale, commerciale
et culturelle d’Orléans :
3
• Louis Barrette, grand-père du docteur Émile
Major, qui servit Orléans de 1931 à 1970.
• Pierre Bergevin, grand-père de Roger Montpetit,
marchand général au cœur du village de 1943 à
1972.
• Cyrille Brault, père d’Edgar Brault, le principal
garagiste mécanicien du village pendant 40 ans.
Edgar Brault (ici avec son épouse Léonie Lalande et leurs enfants) a • Évariste Chartrand, maître de poste du village
longtemps été le principal garagiste d’Orléans. Son père, Cyrille, fut de Chartrand (rang Sainte-Martine) marguillier,
la délégation d’Orléans au Congrès de 1910. Source : Société franco-
ontarienne du patrimoine et de l’histoire d’Orléans (SFOPHO) et Denise préfet de comté. Parmi ses descendants, on
(Brault) Raymond. compte Gerry Farley, propriétaire d’un magasin
d’ameublement à Orléans dans les années 1960-
1970.
• Le chanoine Charles Wilfrid Deguire, professeur
au collège Bourget de Rigaud, puis curé à Sainte-
Rose-de-Lima et Orléans.
• Elphège Duford, propriétaire d’une ferme à l’est
d’Orléans. Vendue par son fils Émile Duford,
l’ancienne terre familiale est occupée aujourd’hui
par le centre commercial Place d’Orléans et
plusieurs quartiers résidentiels .
4
• Le marchand Félix Dumas, père de 14 enfants,
dont Florence et Edna. Cette dernière épousa
Victor Lacroix, de la Boucherie d’Orléans; leur
fils Ernest, homme d’affaires prospère, pris
possession du commerce par la suite. Il donnait
toujours des noms français à ses entreprises!
Florence épousa Émile Charbonneau, lui aussi
entrepreneur bien connu à Orléans.
• Euclide Farley, fermier dans le rang Sainte-
Martine (aujourd’hui le chemin Trim). Ses fils
Hervé (en 1927) et Antonio (en 1934) prendront
sa relève. Ce dernier est le père de Marie King,
chanteuse country très connue entre 1950 et 1980
De gauche à droite : Gaston Laflamme, Jean-Paul Dutrisac, Ernest
Laflamme, et Rodolphe Champagne. On peut voir le permis pour vendre de dans l’Est du Canada.
la boisson. Source: Société franco-ontarienne du patrimoine et de l’histoire
d’Orléans (SFOPHO).
3 Comité du livre-souvenir, 1860-1985 – 125 anniversaire – Paroisse
e
St-Joseph d’Orléans, 1985, p.140-181.
4 André Dufort, La ferme Duford, 1847-1957, Orléans, 2014.
50 LE CHAÎNON, HIVER 2021