Page 5 - La Généalogie retrouver ses ancêtres

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jPL SI! MARIA CHAPDELAINE 9
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Donc, Maria Chapdelaine a refusé les offres de
I II Lorenzo Surprenant et elle a donné à Eutrope Gagnon sa
main avec son cceur.
! &, Nous avons connu Maria Chapdelaine jeune fille et
1:: , triotisme. Qu'estyelle devenue, plus tard, après que
nous l'avons aimée. Nous savons la mesure de son pa-
i,:! été, à l'instar de sa mère, la femme dépareillée qu'elle
llEglise eût uni sa destinée à un brave colon? A,t*elle

promettait d'être, ou s'estpelle découragée, comme tant
, d'autres, aux heures de crise et aet-elle réussi à convaincre
1 'kr , son mari qu'il convenait de prendre la route de la ville ou
v celle des Étatspunis? 0ii estdelle aujourd'hui et que
i 1. ,. . faitdelle?
il- vous raconter une histoire stridtement vraie jusque dans
';; i
Je viens vous le dire, et, en vous le disant, je vais
,
le moindre détail.
Comme je tiens à écarter toute fantaisie de mon récit,
je dois vous déclarer qu'il importe peu que Maria Chapde,
ilaine ait pris les traits d'Eva Bouchard, comme il importe
,peu également que Maria ait épousé Eutrope Gagnon ou
Philippe Croteau.
Adaria Chapdelaine, dans l'esprit du grand écriirain,
c'est la jeune fille idéale qui, dans un pays de colonisation,
a su comprendre la grandeur de la tâche à laquelle la Pro-
vidence l'avait attachée et qui a su répondre aux insrtincts
profonds de sa race.

=.L- - , ~adame Eutrope Gagnon, ou, pour être plus véri.
,! dique, madame Philippe Croteau, ce sera la femme coura.
q geuae, énergique, passionnément dévouée 3 sa famille,
'
amoureusement éprise de la terre et qui, à force de pa-
Li?'
tience, de labeur et de sacrifice, a réussi à créer de ses
mains ce qu'il y a de plus beau au monde après la famille
,.' etle#même : un domaine familial.
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