Page 111 - Genealogy French Families Détroit River Revision 1701-1936 - Vol. 1
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niaiique. Les prénoins doubles uc sont pas tou-
jours iï<lélenient consignés dans les actes. Un
Jean-Pieirc sera appelé parfois Jean, parfois
Pierre. Pour savoir s'il s'agit du même person-
iiayc il faut (l'abord cxaiiiiner la signaturc.
Nais ellc iiiaiiyuc souvent; coiisidércz, clans ce
cas, l'Age, la profession, le prénom dc l'éliouse.
Vnc ~>luiiic mal taillbe ou uii excès d'cncrc
rendeiit l'écriture difficile à lire. Quelqucfois,
Ic teste Oii rccto apparait tiu verso.
I.'«rthogia~~lic etait trbs faiitaisistc jusqii':~u
1 siclclc. Il siiffisait de reproduire plus ou
iiioiris cxacteinent la sonorité d'un patroiiyiiie.
11 ii'est pas rare de trouver dans le même acte
deux orthographes différentes pour le inême
noiri. Les sigiiatures periiictteot parfois un
contrôle. Mais, outre leur raieti., elles sont sou-
vent illisibles ou erronées : un Lefevre signait
Lafure; un ürosjcan, Grasseau. La <liffërerice
peut être coiisidérable entre la noin tel qu'il
est connu et sa ri.dactiori daiis un texte ancien.
Ces difléreiites grephics posent des problèiiics.
Si l'on cherche un Aririaiid et que l'on trouvc
l'acte dc bapténic du fils d'un Hermcnt, dont
l'épouse n'est pas incntioiinée - ce qui simpli-
fierait tout - cornment êtrc sUr qu'il s'agit bien
du m6me personnage? Il faut d'abord vérifier
si l'identification ne se heurte a nucune impos-
sibilité : notre Armand a-t-il baptisé un enfarit
inoiris de neuf mois avant ou après? II s'agirait
dans ce cas d'un niitrc couple. Ensuite, il faut
cousidérer les préiioms, la profession, les par-
rains ct marraines, confronter les signatures.
Vous vous appelez Aurand et vous découvrez