Page 114 - Genealogy French Families Détroit River Revision 1701-1936 - Vol. 1
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Lci  gt;iisalogie  ascendante  115




                                       Jusqu'en  1736, se~ile la niinute  était  sigiiée.  11
                                     fautlrn  donc  la  consulter  aux  arcliives  inunici-
                                     pales.
                                       Ccrtaiiics  personnes  signaient  d'une  crois;
                                     (l'autres  d'lin  cerclc  ou  d'un  synihole  (un  outil
                                     faiiiilier  par  exeiiiplc)  - rluelqucs-unes  tantôt
                                     de  l'un,  talitet  de  l'autre.  Le  tlessin  se  figiiolail
                                     oii  SC  iiiodifiait  aii  cours  des  aiinées.
                                       Peniiettez-noiis,  à  ce  propos,  ilne  liistorielte :
                                     il  y  avait  daiis  uii  village  uiie  fcininc  qui  ne
                                     savait  pas  écrire;  elle  al~posail habitiiellemciit
                                     iiiie  croix  siir  les  contrats  qu'elle  passait.  Uii
                                     jour,  elle  en  iiiit  deiix.  Le  notaire  montra  de
                                     la  surprise :
                                       - Pouiquni  deux?  demanda-t-il.
                                       - C'est  que  je  viens  dtk  nic  rciiiarier,  cxpli-
                                     qua-t-elle,  et  j'ai  cbangé  de  noiii.

                                       Ida inentioii  de  I'ôge  des iiiariFs  cst  rare; cllc
                                     est  souvent  rciiiplacée  par  une  iritlicatioii  vn-
                                     giic  :  u iiia,ieur B  ou  œ iiiineiir >.  Ne  voiis  ré-
                                     joiiissez  pas  trop  vite  lorsque les âges sont pré-
                                     cisés : ils  peuveiit  6tre  faux; IR fiancée,  un  pcu
                                     sur lc  retoiir,  a  voulu  se  rajeunir,  tandis  t~iie Ic
                                     fi:incé,  par  galaiiterir,  s'est  vitjilli.

                                       Lorsclu'il  s'agit  d'un  eiifant  illégitinie,  le  curé
                                     doiiiie  souvent  le  iioin  du  père.  Mais  il  faiit  se
                                     inGfiei.,  car il ntk le  connaît  que par  les  cominé-
                                     rages  des  voisines.  Si,  coiiiine  il  arrive  fré-
                                     t~ucmment, c'es1  I'accoiicb~e elle-niéine,  sollici-
                                     Lée  par  I;i  sagc-feiniiic,  qiii  r  c  le  iicini  de
                                     son  aiiiaiit.  rien  iic  pi,ouve  clu'clle  ii'ait  pas
                                     inenti,  soit  pour  dissiniulcr  le  vrai  coupahle,
                                     soit pour obliger  un notable a  &lever son  enfant
                                     par crainte tlr  scniidale. Ln  filiatioii  dans ce cas
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