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gouvernement. En fait. il est responsable de la majorité des documents
cartographiques produits au Québec (a l'exception des documents mili-
taires), qu'il s'agisse de vérifier ou de fixer des limites seigneuriales, d'ouvrir
des cantons, d'explorer de nouveaux territoires, d'améliorer le réseau de
transport ou de fixer des limites administratives.
II ne faut cependant pas perdre de vue que le Bureau de I'arpen-
leur général n'est qu'un instrument du gouvernement britannique et que
ses activités sont étroitement suhreillées par le Conseil et le gouverneur,
comme le montrent les nombreux rapports sur les activités du Bureau
retrouvés dans la correspondance ainsi que dans les extraits des minutes
du Conseil concernant l'examen de ses travaux. On trouve même cer-
taines lettres dans lesquelles le gouverneur reproche à Holland d'avoir
effectué des travaux sans son autori~ation~~. L'arpenteur géneral signale
lui-même. h quelques occasions, qu'il ne peut effectuer des travaux qui
n'ont pas été préalablement autorisés par le go~verneur'~.
Ainsi, on constate que l'arpentage et la cartographie ont évolué
non pas de façon spontanée au fil des besoins, mais plut& dans un cadre
strict ou. graduellement. on a établi les regles de la formation et de ta
pratique de l'arpentage et de la cartographie et, par consdquent, de l'image
cartographique qui devait en résulter.
73. Lettre de Aston Hollar?d, 12 décembre 1793. ANO-O. E 211356, Ministére dos
Terres et Foréls. chemise 7793.
74 Leirre de Holland au major Liltlehaler, 6 ociob(e 1794 ANO-O. f 21/356, MinistBre
des Terres et Forêis, chemise 1794.