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pour mandat2* de dresser un lev4 hydrographique du golfe du Saint-Laurent
                           et du fleuve et, dans cette optique, le reJev4 de l'intérieur des &tes  de-
                           vient accessoire et secondaire. Son journal de bord est très révélateur à
                           ce sujet: il contient  presque uniquement  des descriptions de  relevés
                           hydrographiques.
                                 Ces cartes ne sont pas inutiles sur le plan historique, si on les met
                           en relation avec d'autres productions  canographiques. Intéressé par les
                           voies  maritimes,  Bayfield porte  évidemment  un intérêt  particulier  aux
                           aménagements cdtiers. Leur nombre et leur distribution  permettent de
                           mesurer l'importance économique des voies d'eau, notamment sur le plan
                           de l'exploitation forestière.  En effet,  ses cartes  suivent le parcours du
                           bois, de l'embouchure des rivières jusqu'aux moulins. Pouf compléter cette
                           representation, on peut voir sur la carte de Bouchette de  1831 les sec-
                           teurs  forestiers  encore intacts,  situés en amont des rivieres. Enfin, on
                           utilisera les plans des propriét6s ou des terres de la Couronne qui ont été
                           exploitees.

                                 Comme on le voit,  il ne s'agit plus de silence, mais plutôt de fonc-
                           tion cartographique. Chaque type de carte ou de plan mentionné ci-des-
                           sus joue  un rôle a  la  mesure de son  &chelle pour illustrer une activité
                           &conornique (l'exploitation forestière). Par contre, l'échelle et la fonction
                           de la  carte ne peuvent justifier  toutes les omissions. Les cartes nationa-
                           les éliminent  souvent  des éléments qui auraient pu  &tre représentés,
                           même à petite échelle. Cette composition traduit alors les choix des indi-
                           vidus et des institutions qui contralent le contenu des cartes.



                           La carte revendicatrice

                                 Les limites originales de  la province de Québec, créées  par  les
                           Britanniques, sont définies dans I'a(ticle 1 de la Proclamation royale du 7
                           octobre 1763 :
                                 Le gouvernement de Quebec sera  borné sur la  cbte du Labrador par  la
                                 rivigre Saint-Jean et de la par une ligne s'&tendant de la source de celte
                                 rivière à travers le lac Saint-Jean jusqu'h  I'extrémrtk sud du lac Nipissin,
                                 traversant de cedernier endroit le fleuve Saint-Laurent et le lac Champlain
                                 par 45 degres de latitude nord, pour longer les hautes terres qui séoarent
                                 les rivières qui se déversent dans le dit fleuve Saint-Laurent de celles qui
                                 se jettent dans la mer, s'étendre ensuite le long de la cbte nord de la baie


                                 28.  C'ns~ pluldt dans le contexte d'anribution de ce riiandal que ;'on  pourrait trouvai
                                    des choix d'ordre politique. économique ou social
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