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New  York  et du Massachussets et  la  côte Atlantique.  du cap Anne  B  la
                                 rivibre Sainte-Croix24.

                           Bouchette a donc travaillé  une carte de synthèse dès le début de sa
                           carrière et sans doute a-t-il mis cette  expérience 8  profit  quand il s'est
                           aventuré dans son premier projet de publication. Ainsi, Duberger qui, 3 un
                           certain moment, a accusé Bouchette d'avoir  copié sa carte pourrait voit
                           l'accusation se retourner contre lui.

                                 Ces cartes (1 790 et 1791 1 n'étant pas très précises (comme le re-
                           connaît  Holland), le gouverneur  revient à  la  charge le 23 février  1792 et
                           s'informe de la connaissance que I'on a du territoire situé entre le fleuve
                           Saint-Laurent et la frontière américaine afin, dit-il, d'y établir de nouveaux


                                 La réponse ne tarde pas et,  dès le lendemain,  Holland et  Collins
                           rédigent un long rapport sur la question. Plusieurs points y sont soulevés,
                           notamment le fait que certains  plans originaux conservés  au Bureau de
                           l'arpenteur général ont ét6 saisis par les Américains pendant le siège de
                           Québec de 1775. Puis, ils insistent sur la nécessité d'effectuer un nou-
                           veau relevé complet du fleuve Saint-Laurent entre Quebec et Montréal.
                           prkcisant qu'on devrait y apporter le même soin que pour la réalisation de
                           la carte de Murray; ils mentionnent qu'ils n'ont malheureusement en marn
                           que des copies de celle-ci sur lesquelles de nombreuses erreurs se sont
                           glissées. Cette opération est d'autant plus nécessaire que I'on ne connaît
                           pas avec  precision les limites des territoires  concédés et  qu'il sera  par
                           conséquent difficile de déterminer les terres encore dispontbles. Afin de
                           prévenir toute erreur, compte tenu des objectifs poursuivis,  ils insistent
                           pour que I'on effectue un releve complet non seulement du fleuve, mais
                           aussi de ses principaux affluents,  et que les travaux commencent sans
                           délai. Enfin, ils suggèrent de concéder  en premier lieu les terres situées
                           entre le fleuve et la fronti&reZ6.
                                 Le projet de Holland et Collins est accepté et, le 1 er mars, le Comité
                           des terres transmet  au Bureau de l'arpenteur général l'ordre d'effectuer
                           l'arpentage et le relevé des rives du Saint-Laurent et de ses principaux

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                                 24. Rapport du Bureau de l'arpenteur génbral, mars  1791. ANC.  RG1  L3L. Lower Ca-
                                    nada Land Papers, vo:.  23. p  11985.
                                 25. Lettro du Iieuienanl-gouverneur  A  Holland et Collins. 23  février  1792. ANC,  RGI
                                    L3L. Lower Canada Land Paperç. vol  23. p  12027.
                                 26  Lettrr de Holland et Coltins au gouverneur, 24 fkvrier  2792  ANC.  RGI  L3L, Lower
                                    Canada Land Papers. vol. 23. p. 12029. Holland propose même des arpenteurs pour
                                    c!fectuer  les iravaux le  long des  principaux cours d'eau'  les  rivières  Chaudi&re,
                                    Saint-François et Richelieu. ainsi que le fleuve Sairit-Laurent
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