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la carte. Toutefois, la trame utilisée pour désigner les forets est toujours
la meme et ne permet pas de distinguer les essences d'arbres.
Érablières
Bien que l'emploi du mot sugaries soit d'ordre Bconomique, puis-
qu'il désigne les ((cabanes b sucre it et non les peuplements forestiers, il
permet tout de mème de situer approximativement certains secteurs cou-
verts par les for& caducifoliées ou mixtes, au sein desquelles croissent
les érables dans une grande proportion.
Conifères
Le long des routes du grand Voyer et du Témiscouata. Bouchette
indique la succession des types de végétation et de sol qui bordent la
route. Ainsi retrouve-tan dans ces regions quelques sapinibres (spruices)
qui revélent la présence d'un couvert forestier dominé par les conifhres.
Prairies
A deux endroits, on lit l'inscription low meadow land (basse prai-
rie). Dans un cas, c'est une zone de prairie naturelle exploit& (Drurnmondl,
alors que, dans l'autre, ce serait plutdt une (c prairie littorale », peut-être
noyee au moment des grandes crues (rive sud du lac Saint-Pierre).
Sols
La description de la nature des sols n'est absolument pas cons-
tante. Ainsi retrouve-t-on, ça et la, des appréciations d'ordre qualitatif.
telles que good land, rocky soii, yellow suil. Ces notes sont placées le
long de routes nouvellement ouvertes, comme celle de Baie-Saint-Paul.
Par ailleurs, Bouchette signale quelques gisements de fer ainsi
qu'une carribre de pierres à chaux. mais ces informations sont trop dispa-
rates pour etre réellement significatives.