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qu'il désigne comme des ances seraient plutôt des plages de sable ou de
gravier et des battures. Ce sont des (1 rentrants #i, beaucoup plus larges
que profonds, formant des arcs de cercle entre deux pointes.
La carte indique 14 ances dont la plus grande (La Grande Ance
dans L'lslet et Kamouraska) a plus de 9 milles de largeur (3 112 po ou 9 cm
sur la carte), alors que les plus petites ont en moyenne un peu moins de
un mille de largeur (3/8 po ou 9.5 mm sur la carte).
Ce que Bouchette appelle cove se distingue de I'ancs par sa di-
mension, qui est gknéralernent plus petite, et par son embouchure for-
mée de deux pointes dont l'une se referme sur le cove. On en compte 13
en tout et leur largeur varie de un quart de mille 4 un mille (de 118 A 112 po
ou de 3 h 12 mm sur la carte).
Havres
Le havre se dbfinissait aux xviiie et xlxB siècles comme un (i espace
notable dans lequel. sans autres artifices, les vaisseaux se puissent reti-
rer2&1i. Les termes harbor et port sont utilisés par Bouchette pour dési-
gner des échancrures naturelles le long des rives du fleuve et de I'es-
tuaire. Ces havres se trouvent généralement à l'embouchure de rivières
dont les rives forment un abri naturel. Bouchette localise cinq havres et
cinq ports sur la carte, et leur distribution est particuliére: les premiers se
trouvent exclusivement sur les côtes de la péninsule gaspésienne, alors
que les seconds sont tous situ& sur la rive nord, en aval de l'embouchure
du Saguenay.
La trés grande malorite (1 31 ) des ïles connues a cette époque sont
représentees sur la carte. Elles sont designées par leur nom, accornpa-
gné du mot c( île 1, ou de l'abréviation correspondante (I., 1s. ou Isle), selon
la dimension de l'île et l'espace disponible sur la carte.
26 François DE DAINVILLE (1964). p 127.
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