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documents, de la cane 3 petite échelle d'une partie de la province au plan
                                de lot à grande &chelle, nécessaire a  la  construction d'un pont. Le plus
                                souvent, le plan n'est en fait qu'un croquis (figure 25) qui permet de situer
                                les lieux et,  surtout, les individus en cause. Comme certains tracés et
                                plans doivent être très précis, on fait appel 3 des arpenteurs (figure 26)
                                pour effectuer des levés, des croquis ou des cartes; dans certains cas.
                                l'arpenteur g4néral se charge même de travaux destines au grand voyer5?.
                                Ce dernier doit son importance au fait qu'il contribue a  l'organisation de
                                l'espace et qu'il  est  souvent à  I'origine de  la  premiére représentation
                                cartographique détailtee d'un lieu.


                                Le milieu urbain


                                      D'abord sous la responsabilité des grands voyers,  le poste d'ins-
                                pecteur des chemins et ponts des villes de Québec et Montreal a pris une
                                importance considérable, surtout Zi  partir de  la  fin  du wiiie siécle. Cac-
                                croissement rapide de la population urbaineB, le developpement écono-
                                mique, notamment le commerce du bois, sont parmi les facteurs qui ont
                                favorisé l'agrandissement et  le reambnagement des villes5". On a donc
                                besoin d'un inspecteur pour surveiller et planifier le réseau de communi-
                                cation, pour veiller aux travaux d'aqueduc et d'égout  et pour s'assurer
                                que les corvees sont faites.
                                      Les inspecteurs des chemins des villes sont A l'origine d'un grand
                                nombre de cartes et plans qui montrent divers rravaux relatifs à leur tâ-
                                che, comme I'arnénagement d'un quartier, l'ouverture, le pavage, la cana-
                                lisation, 1'6largissemenr ou le prolongement des rues. Ces plans illustrent
                                aussi des quais, des lots de grhve, des places publiques et des marchés.
                                       Dresser des plans et des procbs-verbaux fait partie du travarl quoti-
                                dien des inspecteurs. C'est.sans doute pour cette raison que la majorité
                                d'entre eux sont également arpenteurs. William Vondenvelden {à Québec)
                                 et Louis Charland (à  Montréal) sont les premiers  qu'on nomme inspec-
                                teurs et ils reçoivent leur commission le 20 juin 1799. Charland demeure



                                       52  Par exemple, Samuel Holtand iprochs-verbal du 5 septembre 1767, ANO-O. E 2/43,
                                         Grands voyers,  minute  no 1777) et Joseph Bouchelte (Rappo(t sur  la route du
                                         TBmiscouata, 1818, ANO41. E 211357. MinistBrs des Terres et Forêts. chemise 1818)
                                         onl souvent cot~abor8 avec les grands voyers.
                                       53. La poputarion de la ville de Quebec est passbe de 15 000 habitants en 1820 ê 28 000
                                         en 1831.
                                       54  A QuBbec, par exemple.  le commerce du  bois a entraîné I'expansron du  port et
                                         augrnenie I'ac~ivitb &conornique de la bas~~-ville.
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