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(pas plus de  11); dans chacune, un sous-voyer sera choisi par les habi-
                           tants5'. De plus, on distingue d'abord les districts correspondant aux vil-
                           les de Quebec et Montréal (ville et banlieue) où un inspecteur des che-
                           mins est nommé par les juges de paix qui lui donneront ses instructions.
                            L'importance  croissante de ces villes  necessite cependant  la  présence
                           exclusive d'un inspecteur des chemins et ponts, dont la charge sera éta-
                           blie par une loi de 1799 (39 George III, c. 5). Le territoire de ces inspec-
                           teurs se restreint aux limites de la ville et même si. en principe, ils rele-
                           vent  encore  des  juges  de  paix,  ils  sont  dorénavant  nommes  er
                           commissionnés par le gouverneur. Ils touchent 100 livres par an et peu-
                           vent nommer un inspecteur adjoint pour tes aider dans leur tâche. La loi
                           de  1796 sera modifiée en 1839 (2 Vict.,  c  7). Finalement,  la charge de
                           grand Voyer sera abolie par I'N Ordonnance qui pourvoit au meilleur gou-
                           vernement de cette province, en établissant des autorités locales et mu-
                                                                         c
                            nicipales en icelle )) du 29 décembre 1 840 (4 V~ct.,  4).

                            Le milieu rural


                                 Amorcée au xvrie siécle, l'expansion du reseau de communication
                           terrestre suit l'accroissement  démographique et le développement éco-
                           nomique. Plus l'aire occupée et exploitde s'étend, plus le &seau  routier
                           se ramifie. Au début du Régime anglais. le faible  nombre d'immigrants
                           anglophones ainsi que la tentative d'invasion américaine retardent l'avan-
                           cement  des travaux,  et  ce n'est  qu'au début  des années  1780 que
                            le gouvernement  s'attaque  au problhme des routes  Le contexte socio-
                           polit~que explique cette préoccupation : il faut non seulement se défendre
                           et, par conséquent, surveiller les routes qui ménent aux ~tats-unis, mais
                           aussi établir une communication terrestre avec les autres colonies britan-
                           niques du continent. De plus,  il importe d'assurer  t'établissement  des
                            loyalistes et des autres nouveaux colons. Pour ce faire, on doit ouvrir des
                           routes afin de hater la colonisation des territoires  qui seront divis&  en
                           cantons.
                                  Une bonne connaissance du territoire est essentielle à l'entretien
                           du réseau routier, et c'est ainsi que la cartographie est mise a profit. Les
                           cartes et  plans établis  en vue  de  la  planification, de l'ouverture et de
                           l'entretien du réseau de communication terrestre comprennent plusieurs


                                  51.  Des Blections ont lieu d l'aulornne ei les personnes choisies entrent en fonction te
                                     1" janvier  pour une periode de deux ans  CBleclion  se fait sous la surveillance du
                                    capitaine de milice. qui transmet ensuite B  l'inspecteur  et au grand voyei les noms
                                    des personnes choisies pour chaque division
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