Page 10 - index
P. 10

Il  est  de  règle ai~solue qu'il  .ne doit  être  inséré  dans
                                  l'acte,  soit  paï  wte, renvoi  en ?na,rge ou autrement,  ~ILC
                                  ce que les déclarants doivent déclarer, ai.nsi qzte lu .mention
                                  (le  l'trcte  n~iqlirl l'officier  a  prête  son  .ininistère,  pa,r
                                  elre:irplfi~., un  .naa,riaye ou  un  haptêwe.  Cette  règle  fait
                                  co7irji1~c~ndre qu'il  sei.ait  &>prudent d'y  éno~zcrr toutes les
                                  rléclaratio,its faites  paf  les  rléclorants,  et  tout: ce  qu'a  pu
                                  coiznnî.tr.c! OLL c~nstatcr pw l.ui-11~êMze l'officier  public.  On
                                  cite la ca.9  oci, vuz  crtré fut  condamné à payer des domvnages
                                  un pèrc  d'we jezrtir  fille  nli.neitre, pour  avoi~ écrit, dans
                                  I'act~ de  ~ilariagc., qu'il  l'avait  nzoric'c! "t7z.a.lgrC  l'opliosi-
                                  tiwn. brutale de son père''  (9).
                                       LTn  autre officier aurait au,s,si encotcru  Ta  nzême sanc-
                                  tion, parce. que, d~ias tin acte de baptê>ne, il aurait dit que
                                  l'cr~.faui.t, 121;  d'utle  felizilic  wrnviée,  (~mait poitr  pire  un
                                  .1nédecis, yic'il  .~zorizv~ait.
                                       D'rr91. airtre c<iti, si les déclnrcxnts TL(!  faisaient  pas  des
                                  décla,rcrtions assel:  conlpl8tcs  pour  pernzettre  Ù  l'officier
                                  de  nzentioîzner dans l'acte  certaines  énonciutions qui doi-
                                  vent s'y  frozwer,  (iertain~ az~teurs pritendent  qu'il. devrait
                                  .s'efforcer  d'ohteni,~. des  déclarants  les  renseignements
                                  nécessaires, rt qu'il pourrait  ri~.ê»se, le ras échdant, y  sup
                                  pléer  parce  qu'il  aurait  conwu  personnellement,  par
                                  exel~iple., la rlate de la îzu,is.sn.nce. d'un enfant OU  le Rom de
                                  ses parents  (10).  D'aufres, au cvntraire, soutiennent  que
                                  le> rôle de l'officier. dtant passif, il ne peut  contredire, com-
                                  me.iiter ou juyer  les déclaratiolzs des conzparants, ni mt3n.e
                                  provoq,u,er des r7écrlaratiol~s additionnelles propres  Ù com-
                                  pléter  celles qu'il  a déjd  repues  (11).

                                      (9) Cote  v.  DeGiujpe,  16 Lwer Canade Report, p. 381.
                                      (101 F. Ianpelier.  Cours de droit ciuil,  tome  1, p.  138.
                                     (11)  P.-B. Mlgnault,  Dr.  Ci*. Conad., t.  1, p. 185.  N.  Uurent, Dr.  Ci*., t.  2,
                                  No 17.  Demolombe, tomri  1, Na 294.
   5   6   7   8   9   10   11   12   13   14   15