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\liguer dans toutes les Mers avec les hommes de pilotage,
les vivres et marchandises nécessaires pour ime si grande
entreprise, que les dites barques étant parties de ce païs
en mai de lad. année, ils n'en ont eu depuis ce tems aucu-
nes nouvelles, que volontiers a cause des grandes dépenses
et grands risques auxquels ils se trourent exposés a raison
du dit armement fait uniquement pour les raisons susdites
ils veulent bien pour ne point donner de jalousie ni d'eririe
au dit S. Chalons faisant pour lesd. Srs intéressés en la
ferme de ce païs les dites barques marchandises
et profits en espérance au dit S. Chalons et a la dite Corn-
pagnie, pourvu a la charge qu'il leur paie leurs déboursés
nets, que s'ils ne s'accordent l~oint ailx dites offres, ils
prétendent ne devoir aucun droit du quart a la dite Coui-
pagnie, les castors et orignaux que les dites barques pour-
ront rapr~orter n'étant point du tout de leur ferme ni de
leur hail ainsi qu'il le doivent savoir, offrant bien de faire
retourner ici les dit,es barques si Dieu les conserre ainsi
qu'ils en ont toiijours eu l'intention et la volonté poiir
délivrer leurs castors a la charge de bonnes Lettres de
change au prix courant de ce païs exempts du droit du
quart, cnosentant les dits Srs de la Chesnaye et Chaujon
que les dites barques viennent à Québek pour y faire leur
dkcharge. Vu aussi les répliques du dit S. Chalons aux
dires cg. dessus des dits Srs La Cllesilaye et Chaujon, du-
quel dire le dit S. Chalons auroit eu cornmunication. Les
clites repliqiies signifiées par Marandeau huissier le 23 du
present mois. Sous, après avoir oui les dites prties sur
l?iirs contestations et que le dit S. Chalons ail dit noiii a.
~eyuis l'acte de l'offre faite par les dits Srs de la Chesnilye
et Ci~aiijon de faire monter les dites barques en question
avec leurs pelleteries dans la rade de cette ville de Québek,