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a aucun fonds pour le bois du d. corps de garde, nous avons
reglé par notre ordonnance du 6e du présent niois que les
capitaines des deux compagnies auront soin de faire
couper du bois pour le chauffage du d. corps de garde, afin
de soulager le peuple de la dépence de le faire couper, mais
connne il se trou17e trop esloigné pour que le soldat puisse
l'aporter sur son corps, nous avons chargé et chargeons
le S. Migeon, subdélégué de nous l'intendant de pourvoir
aux moyens convenables polir faire voiturer dans la ville
le d. bois coupé par lcs soldats, prenant soin de suivre nos
intentions qui sont de ne point fouler le peuple, et de
prendre garde de faire tolites les clioses avec équité et
justice.
Donné à Villemarie le Gc 8bre 1685.
Le M. de Denonville
Par Monseigneur
Desnoyers (1)
ORDOXNANCE DE %S. DE DmNONVILLE QUI COMMET LE SIEUR MIGEON,
SUBDÉLEGUE DE L'INTENDAKT, PObÏ VOIR A CE QUE LES FRE-
DOCHES ET LES BOIS SOIENT COUPES ENTRE LE POSTE DES
SAUVAGES DE LA MONTIGKE ET LA VILLE DE MONTREAL
(6 oeti,bre 1685)
Jacques René de Brisay, Chevallier, seigneur, mar-
quis de Denonville gouverneur et lieutenant-général pour
le Roy en Canada, Accadic, ysle de Terre-Seuve et autres
lieux en 1'Aniérique septentrionale.
Nous ayant paru dans la visitte que nous avons faitte
du poste des Sauvages de la Montagne de l'isle de Montréal
que de . . . . bois et fredoches mal coupés et comme la coste
qui regarde Ville-Marie devrait estre extremement netoye
Il) Tir& d'un carton intitule Copies d'Ordovinances des Intevidonts et outres
conserve aux Archives de la sroviricr de Quebec.