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ARCHIVES DE QUEBEC                          Ill

                              esté.  Ce  faisarit  que  deffenses  fussent  faites  à  Claude
                              Bailly architecte denieurant en eette ville et à tous autres
                              de  bastir  sur  l'emplacement  qui  luy  a  esté  accordé  par
                              Monsieur le Général et nous le long de la rue Nostre Dame
                              depuis le vieil inagazin de la Communauté jusques au ter-
                              rain de Monsieur Talon sous telles peines qu'il appartien-
                              droit.  Et la plus part  des soubsignez en la dite requeste
                              s'estant  trouvez  par  devant  nous  en  nostre  hostel  nous
                              leur  aurions  fait  entendre  la  nécessité  qu'il  y a  d'avoir
                              pour  la  corninodité  publique  sur  la  dite  place  quelques
                              halliers au lieux de traitte pour  le marché  et que pour y
                              réussir  iioiis  aurions  nion  dit  Sieur  le  Général  et  nous
                              trouvé  estre  nécessaire  d'assujettir  le  dit  Bailly  et  Mr
                              Jean Baptiste Peuvret de Mesnu greffier en chef  du Con-
                              seil Souverain de ce païs ausquel le dit Bailly auroit cecldé
                              la moytié de l'emplaceinent  qui luy auroit été concedé au
                              clit  lieu  par  Monsieur  le  Général  et  nous.  &lais après
                              avoir en outre fait reflexion qu'il est de conséquence d'em-
                              pescher  de semblables signatures qui ne  se peuvent  faire
                              que  par  asseniblées  publiques  et  qu'il  est  important  de
                              l'empescher  à  l'advenir  coinine  estant  prohibées  par  Sa
                              Majesté et en conséquence. par Messieurs les Gouverneurs
                              de ce païs, d'autant que. par de telles assemblées ou signa-
                              tures mandiées on amoit la  liberté de  tout  entreprendre,
                              ce qui pouroit tendre et dégénerer à sédition Et tout mu-
                              rement  exanlin6 et  cousidéré, Nous  avons  débouté  et  dé-
                              boutons tous les signez en la dite requeste des faits portés
                              par  icelle et  ordonné  que la  concession faite aux dits S.
                              Peuvret  de  Pilesnu  et  Bailly  subsistera  et  qu'ils  feront,
                              bastir sur icelle aux termes et ainsy qu'il est expliqué par
                              le. tiltre  que nous  leur en avons  accordé, par le plan que.
                              nous e.n a.vons arrest4 et le procès verbal.. . . . . . . . . . . . . . .
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