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                                    DECLARATION  DU  ROI  PORTANT  LA  SUSPENSION  DU
                                       DIXIEME DE L'AMIRAL  SUR LES PRISES FAITES EN
                                           MER ET  AUTRES  ENCOURAGEMENTS POUR
                                               LA  COURSE,  DU  5  MARS  1748.
                                          Edits et Ordonnances Royaux-Vol.   1 ,page 605)

                                       LOUIS: parla grâce de Dieu, iuii de France et dcpararre;
                                     B tous ceux qui ces pr6scnt~s lettres verront, salut.

                                       FAR not~e édit donna Versailles  au  inois  d'ao0t.  rnil
                                     sept cent quarant,e-t,rnis, noiis aurions, sur la proposition de
                                     notre  ti+s clici. et très aiii6 cousin  le  duc de  PcnthiBvre,
                                     amiral de E'rancc, ordonné que le droit de dixiiimc, attribué
                                     i la charge d'amiral sur le prises faites à la mer, ne pour-
                                     rnit être pciçti à l'avenir, pour les prises qui seraient faites
                                     par des corsaires particuliers,  que sur Ic bériétice net reve-
                                     nniit aiix armateurs, dédiiction faite de toutes les dépenses
                                     générdemeiit qiielconques; et nous suiions r6glA cn rn&me
                                     tems, par  rapport  aux  prises  faites par  nos  vaisseaux  et
                                     nos  galbres armée  poiir  not,rr compte, que  le  dixi8rne  de
                                     l'unira1  serait. perçu,  iiéduct,ion faite seulement  des frais
                                     de déchargement, de garde et de justice,  y  conipris ceux
                                     de la vente et le dixième de I18rliiipage, leqiiel serait &ale-
                                     ment  prélevé avant celui de  l'amiral.  Nous  nous  étions
                                     détermiiié  d'aiitaiit  plus  volontiers  $  ordonner  cette ré-
                                     duction dans la  perception  de ce droit qu'elle  reinplissait
                                     l'objet  des  représeiitations queiioussa~rioii~ que les arma-
                                     teurs avaient faites en différens tems; mais l'expérience de
                                     In  présente  guerre  iious  ayant  fait  connaître  qu'elle  ne
                                     remplit  pas entièroment  celui de la protection particulière
                                     que nous  avons  toujours  entendu  donner  aux armateurs
                                     cn course, nous avons résolu de f:tir~ de nouveaux arrange-
                                     ments poiir les favoriser encore plus cfficitceinent.
                                       C'cst  dans cctte viic que nous avons acccptG l'offre  que
                                     notrc  trbcher et trh-amé roiisin  le  duc  de  Penthinvre,
                                     toiijours prêt B nous dnnner  dc iiouvclles preuves  de son
                                     zèle pour le tiien <le l'btat, nous n cncore faitc de suspendre
                                     la perception du dixième siir des prises qui pourront  étre
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