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dit pays,  poury faire fleurir les loix, maintenir et appuyer
                                        les bons, châtier les mechants  et  contenir chacun  dans son
                                        devoir, yfaisant garder autant qu'il  sepourra lamême for-
                                        nie dejusticequis'exerce dansnotreroyaume, et de composer
                                        le dit conseil souverain d'un iioml~re d'officiers coiivenahles
                                        pour LB rendre : Savoir, faisons que Nous, pour ces causes
                                        et autres à ce que nous  mouvant, de l'avis de notre conseil,
                                        où Btaient la Reine notre très honor&  dame etm&re,notre
                                        très cher et trèsanié frère uniqueleducd'Or1éans.notretrès
                                        cher  et  très  am6  cousin  le prince de Condé, et plusieurs
                                        autres princes,  grands  et  nr~tables personnages  de notre
                                        conseil;  et  de notre  certaine  science,  pleine  puissance  et
                                        autorité royalc, avons cr&,  Brigé, ordonné et Btabli et par
                                        ces  présentes  signées  de  notre  main,  créoris,  érigeons,
                                        ordonnonsètPtablissons~inConseil Souverain, en irot. e dit
                                        uays de III  iVouuelle-Frnrrcd,  à  nous cédé comiiie ditest,par
                                        le contrat de  cession  de la compa,gnie i laqui?lle la  pro-
                                        pri6ti. en appartenait;  pour  être  le  dit conseil eouverairi
                                        scéunt  en notre Ville (le Québec.  Nous réseivairt n6aiimoinr
                                        la faculté de transférer  le  dit eonseil souverain, en  telles
                                        villes et autres lieiix  du dit pays que bon nous  shrnblera,
                                        suivant les occasioris et occurcnces; lequ.1 ronseil s-~iiverain
                                        nous  voulons être corripod  de nos chers et tien  aimés  es
                                        sieurs de Mésu; gouverneiir, représentant  1ioti.e personnc,
                                       De  Lauol,  évêque de PBtrte,  ou du prernicr  ecclésiastique
                                        qui y scra, et de cinq auires qu'ils nommeront et choisiront,
                                       conjointement et de concert; et d'un notre procureur au dit
                                       conseil souvcraiii, et leur feront prêterleserment de 6dBlité
                                       en leurs mains;!esqnelles  cinq personnes choisiespour faire
                                       la foiiction  de  conseillers  seroiit  changées  ou  CO  tinuées
                                       tow les ans, flelon qu'il  scra estime plus  à propos  ct plus
                                       avantageux par  les  dits  gouverneur:  Bvêqiie,  ou  p:emier
                                       eccl6siastique, qui y  sera : avons  en  outre  au dit  conseil
                                       souverain  donne  et  attribué,  donnons  et.  attrihuons  le
                                       pouvoir  de  cunnotlre  de  trmtea  utuses civiles et  cn'rninelles,
                                       pour  J'ugrr srmueminement  el  etl  dernier ressort  selon les loi,r
                                       el ordonnnnces de notre ro!lawmr, et y proceder autant qu'il
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