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APPENDICE


                                                          -A-

                                    ELIT DE CREATION DU  CONSEIL SUPERIEUR DE QUEBEC
                                                         avril 1663.
                                         Edits  et  Ordonnances  Royaux-Vol.   iplge  37)

                                      LOUIS par la grilce de Dieu, roi de Fiance et de Na,varre,
                                    b tous  présents  ct  à  venir,  salut :

                                      LR propriétédu pa,ys de la Nouvelle-V"i.ance,qiii :ippar-
                                    tenait à  une compagnie  de  nos  stijets,  laquelle  s'était
                                    formh pour y Qtablir des colonies, cn vertu des concessions
                                    qui lui en auraient etci a,ccordées par le feu Roi  notre  très
                                    honore seigneur et pére de glorieise mémoire, psi le traité
                                    passé Ic vingt-neuf avril, niil six cent vingt-liuit, nous ayant
                                    Pt,& cédée par un contrat volontaire, que les intéressés en la
                                    dite compagnie en ont fait à notre profit le vingt-quatrième
                                    février  dernier;  nous  avons  estimé,  cn  même  temps, que
                                    pour rcndre  le dit pays florissant et faire reswiitir ù ccux
                                    qui l'habitent, Ic même repos et la memc félicite dont  nos
                                    autres sujets jouissent, depuis qu'il a pluà. Dieunousdonner
                                    la paix,  il  fallait pourvoir  à 116tablissement de la justice,
                                    comme 4tant le principc ct un prealable absnlumcnt nbccs-
                                    saire pour bicn administrer Ics affaires et assurer le gouvci-
                                    nement: dont la solidit6 dPpend autant de la manutention
                                    des loix et de nos ordonnances, que de la force de nos ar-
                                    mes  : et étmt bien  informes que la distance dcs lieux est
                                    trop grande  pour  pouvoir  remGdier  d'ici  à.  toiitrs  clioses,
                                    avec la diligence qui serait nEcemairc, quc l'état  des dites
                                    affaires se trouvant ordinairement changé, lorsque nos or-
                                    dres nrrivcnt  sur  les lieux;  et que les  conjon~:tures et les
                                    maux pressants -ymt  besoin de rembdes pluspromptsque
                                    ceux que nous pouvons y apporter de si loin.  Nous avons
                                    crû  ne  pouvoir prendre une meilleure  r4solution qu'en éta-
                                    blissant  une justice  regl&  et un conscil souverain  dans le
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