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re pourra cn la forme et nianièrc qui se pratique et se garde
                                     dans le ressort  dc notre coiir de parlenirnt  de Paiin, nous
                                     réservant n6  nriioins, %:Ion notre  poiivoir  8i'uveraiii,  de
                                     changer, réformer et amplifier Ics ditcs loix et ordonnances,
                                     d'y déroger, de les abolir, d'en faire dc nouve!les,  ou  tels
                                     rPglements,  statut.^ et const.itutiona qur. iioiis verrons être
                                     plus utiles à notre service pt ail bicn de nos  nujets du dit
                                     pays.. . . . . . .
                                        . . .Si noiis donnons rn inandenirnt aiix sieurs L)c Mbsy,
                                     goiiverneiir,  De  Laval,  6véqiic  de  PétrEe.  ou  preinicr
                                     prêtre qui sera sur les lieux, qiie notre prbscnt édit ils aient
                                     .ï  ex<:cut"r  et à faiir  en<:cuter,poui le  r,hoix [:sr  eux  fait
                                     des  dits  coriseillers,  notre  prix-iireur  rt greffler, et  iceux
                                     assenibles, lc faire pulilicr ct vnregistrci de point en poiiit
                                     onlon sa foi-tiie et teneiir, ct le coritenu sn icelui faire garder
                                     et. observci, n<iriol>stant toits empSrhcrneiits,  oppositions
                                     oii appella.t,ioii,~ qiieleon<~urs, dont si  niicuiie iiitcrvienrient
                                     nous  nous  cil  soiiimes i.rsciv6s ln  ei~rinaissance. et  icelle
                                     renvilyte et rrtivuyons niiditConseil dcla Nouvelle-I"rance,
                                     et  à  cct  effet  interdite  et  d6fi:iidue  B  tnut<!s nos  nutrcs
                                     cours et juges; rt parce qiic dii dit. pi-4sent @<lit. l'on  pouria
                                     avoir  t)cs»iii PEI pI~isi(~urs et divers endroit-i dii  dit  pays;
                                     vouions  qu'aux  copies collnti~!iiiiCcs jinr Ic  gi~nier du dit
                                     conseil souverain foi soit njoutke cornmc A l'original, swl-
                                    lécs  néaninoins  du  cachet  dc nos armcs, :tii~si quc toutcs
                                    les autres expéditionsqiii serontdP<(:rni.espar Ir dit Conseil.
                                    Mandons enoiitrc itou9 juet,iciers. officierd, Iiabitantsdu dit
                                    pays, passagers et autres de déférer et obEir auu arrêts qui
                                    aeront rendusparnot,re dit Consril Souvcraiii sans difficult6.
                                    Car  tel  est notrc plai~ir; et. afin qiie cc soit chose fcrmc et
                                    stable à. tou,jours.nous avons au dit présent. notrc &dit. per-
                                    pétuel  et irr6vocahle fait  mettre riotie  scel, sauf en autre
                                    chose notre droit et l'aiitrui en t,oiiks.

                                      Donné à Paris, au mois d'avril l'an  de grâee riiil six cent
                                    soixante-trois et de notre règne le vingtième.
                                                                   Signé : LOUIS.
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