Page 88 - La Société canadienne d'histoire de l'Église catholique - Rapport 1961

JOURNAL DU MARQUIS DE IIONTCALM 591

d4tail et darroient leur donner des dégoûts. Ils se
verigerit en brûlant ; odr ils ont force decarcasses et
pots feu causé encore un incendie A la ville, qui n'a
pas, a beaucoup lïiés, kt6 aussi coniidorable que le
dernier par la diligence qu'on a iipportbe pour en arr&ter
le progrès.
Lettres de M. le chevnliei de Lhis et de M. de Bour-
18,niaque. L'un et l'autre paroisaeiit compter assez sur
leurs positions lioiir csphicr de fermer ces deiix portes
l'ennemi. Il ne dEpend1.a pas de M. le marquis
de Moiitcnlni de liii barrer ici le passage. Deiix maisons
brûlées, l'uiie A l'Ile-d'Orleans, l'niitre h la c8te du Siid.
Le détachernent de M. de Repentigny anroit pli pro-
diiire de bons effets. Les sauvages peut-être escitds &
faire une fausse déinarche se si-iiit ddcoiiVerts, en atta-
quant une maison oh ils ont ru di1 monde. Un d'enx a
6th tu6 ; tous sont rentrés fort vite, et M. de Repentigny
revient au petit pas et en très bon ordre. Qu'il est mal-
heureiix de dkpendre, pour des expéditions qui pour-
roierit être iniportantes, d'iine race indhpendante et
capricieuse ... ! A quoi donc sont bons les sauvages!
A ne pas les avoir contre soi.
Du 18 aoGt 1759. -Trois d6serteiirs qui semblent
dkbiter do vieilles gazettes et se contredisent dans leur8
dépositions, au poiiit de ne pouvoir rien eu coriclure.
Du 17 aoGt 1759. -Biendes geiis se persuaderoieut
pent-&tre que l'ennemi se prépare absndoiiner son ,
camp dn Sault sur ce qu'il a retirk Ics pièces de la bat-
terie h mi-côte; mais c'est pour la placer vis-à-vis le
boia.