Page 92 - La Société canadienne d'histoire de l'Église catholique - Rapport 1961
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JOUPIKAL  DU  MARQUI6  DE  MONTCALM   595


                                    cendier cette inisérable ville, ou ménagent-ils leurs muni-
                                    tions pour  eii avoir  plus  longtenips ?  Il  est difficile de
                                    ne rien oonjecturer sur l'avenir.  car leur conduite passtie
                                    n'offre  auciin  objet dLterminé.  Arrivée d'un petit convoi
                                    par eau qui assiire lit subsistance de I'arrutie jusqu'au  10
                                    septembre.
                                      24 août 1759.-Un   doserteiir  nous  debite  que  les
                                    vivres  sont  rares  chez  eux  et  qu'ils  sont inquiets des
                                    quatre vaisseaux qu'ils  ont au-dessus  de QuBbec ; une
                                    nuit  obscure,  veut  sud-ouest,  marée baissante, ils des-   .
                                    cendront  tout  comme  ils  sont  montés.  Au  reste,  ce
                                    sont propos de d8serteurs.
                                      hl. le marquis de Vaudreiiil, pressé par M. le marquis
                                    de Montcalm, a Qciit  nu  yénQral Wolfe, pour I'infornier
                                    de la mort du capitaine de grenadiers  de Royal-Amdri-
                                    cain  blessé  et piis ii l'affaire  dii  31.  On a  reiivoy4 en
                                    même  temps  sa  malle  et  soli  argent.  Réponse  de
                                    N. Wolfe trèii polie contre son ordinaire.
                                      25 aoilt  1759. -Projet   d'enlel~er le  vaisseau de ciii-
                                    quante  canons  et les trois  frdgates  qui  sont  au-dessus
                                    de la ville.  II. Canon avec une  autre frtigate l'aborde-
                                    ront ; trois autres navires du munitionnaire attaqueront
                                    les fregates et un quatrigrne restera en obsersntionpour
                                    se  porter,  au  besoiii,  ou  les  circonstances  I'esigeront.
                                    Nos  grenadiers doivent Être de In  partie.  011 est olilig4
                                    de  dégarnir  les  batteries  (le  la  ville  et du  camp pour
                                    cette opkration ; car ellcs sont servies  par des matelots.
                                    Selon  mes  petites  lumières le succès ne seroit pas fort
                                    avantageux, et  un  Cchec  ponrruit  tirer A  grande consé-
                                    quence,  L'ai~ivee de  notre  petit  convoi  par  eau  a
                                    vraisembl~blement ddterminé l'enneini  a faire descendre
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