Page 85 - La Société canadienne d'histoire de l'Église catholique - Rapport 1961
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bataillons  qiii  sont daiis  ce  goiiveruement  la  sentence
                                     dii  soldat dr Eéarn.  Jo voiis remercie de  fidire faire des
                                     informations  siir  le  soldat  de  Poiicliot.  Je  crois  que
                                     niêrne polir se bnttre  entre  eiis  il  faudra 1)eiit-être un
                                     exemple ; ii  plus forte ririsori s'il  y avoit  oii  assassinat.
                                     M. Martel a  raisoii;  11i;iis c'&oit  oubli  de  la  part  de
                                     l'intendant.
                                       Je joins  ii  mu  lettre la  ielatinri  qiie JI. le murqui3 de
                                     Vaudreuil  a  envoyée  circiilairennent  Ir  l'intendant,  i
                                     l'évêque  et à moi.  Renvoyez-lit  nioi  a.pr8s l'avoir  liic
                                     vous seul.  C'est  ilne boiine  pièce qiii n'est  ni  vraie  ai
                                     vraiserntilable.  N'importe,  en en ôtaiit les trois qu:vtu
                                     1101ii les  richesses, l'aventiire  est bonne.
                                       Il  inr  semble  qiie  si  nous  avions  des  vivres,  noiis
                                     poiiiiioiis,  daiis  les  fortes  gelées,  donner  lin  coup  do
                                     peigne  h  ces  Ecossciis situés, suiwnt  1;i  dilposition  dos
                                     déserteurs, dans une flr prbs du  fort  Lydius.  Mais je
                                     ii'ai  garde d'en parler  A 1ioti.8 géni:ral.  Vous êtes sur les
                                     iienx, voyez  ce que Tous  en penseriez.  Il faudroit deux
                                     cents  saiivages,  deux  cents  Canadiens  excelleuts  et
                                     dcux cents hommes de  troupes  rCglées, qui  ~iartiroient
                                     h l'impro\.iste  du 10 au 15 jttiivier.  011 pourroit prendre
                                     cciit homines  à Caiillon.  Il fuudroit bieii  interroger les
                                     ilésertenrs  et  qu'ils  servisseut  de  guides.  Mais  les
                                     vivres !  11 y  a  un  cas  où  les  vivres  ne  doivent  1388
                                     arrêter, ce ine semble ; c'est du inoment qu'ils songeront
                                     à rétablir le fort La  Kriue.  N'avex-vou  pas kté jusque-
                                     lA?  C'est h vous se111 qua j'éciis  ces deux observations,
                                     ~i'ayant pus  I~esoin de  rien  siigghrer  sans  avoir  bien
                                     réfl6chi.
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