Page 81 - La Société canadienne d'histoire de l'Église catholique - Rapport 1961
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est  pas  inoiiis  piinissable.  Il  suffit  qiie  deux  aiicieris
                                    soId;its  ddposeiit  lui  ;{voir vil  recevoir Ir  prêt,  nionler
                                    la gnnle  et pa,dser 1.11  revue.  Le i~ldni eîit-il  tti engag<
                                                                dl!
                                    de force, il lie lui cst 1i;~i j~er~ni~ iidserter  liaice qu'il
                                    a  la  voie  de  recours  vis-&vis le i:oiiinii$saire,  l'inapte-
                                    tciir  et IP corriinaiidnnt  (lui  e,~huiiiient sa plaiiite.  Le
                                    cas du pliis ainplciiient iiifoi.1110 seioit ri le  aoliiat dijoit
                                    ri'avoir  ps seize  aiis  lorsqii'il  ri  dLsertP.  Mais  ici  il
                                    n'y  a pas de raison de (loiitcr, ct. ion ne peut se dispeiiser
                                    de le condaiuner.
                                      1,es  enfants  dc  soldat  qiii  passent  eii  revue  sont
                                    libres jusilii'ii  ce  qu'ils  nient atteiiit  1'8ge  de seize ans,
                                    et cessant dc l'stre dès qii'ils  cegcii\reiit  le prêt  aii  clelh,
                                    des  seize  aiis.  ILS cil  sont  si  bien  iristi,uits  qu'ils  ne
                                    manquent pas  nlor? de  \eus dcinaiider  lin  coiigb. dc six
                                    aiis, parce que sans cetle ~,i.ilcaiitioii il5 ~eroicrit ceris4s
                                    engagés  polir  toiijoiirs.  Cette  diitiiiction  si  naturelle
                                    itaiit Lien  ct~nçiic, il  n'y  n  l>as Li  Idsiter  poilr les juges.
                                    N'avez-voua  y35  obqerv~I, nlon  cliei.  clieva~liei; que  les
                                    yens dc guerre, si ai.coiitiiin,is B  faire  ptvir des  honiiucs
                                    ldgiirenieiit  à lii guerre,  tltonncnt  toi~jours ~iour puiiir
                                    lea  coupable^  liar 1;~ foriue jiidiciaire ?  C'rst en effrt uii
                                    giand malheiir tliie les hi~~ririiea aient brsoiii d'exeniplea.
                                    Conime <in a.  diEr& la  teiiue  dii  c<iiiseil de giicrre, je
                                    pense  qiie 1~)iir reiidre la I~ro~dd~i.~ reyulii:re, il faut 1>1
                                    recomiiieiiccr  et hi~e les niêiiies  iqiicsti«iia, marne  cella$
                                    qiii poiirroicnt  pnri1itr.e iniitiles, lioiir  qii'il  ne paroisse
                                    ~~asull titlt~p gralid  intervalle  ciitre 11.s  iiiforrnotions, les
                                    coiieliisioiis et Ic jiigenienb.
                                      Je  \roiis  eiiroie  uiie  Icttre  de  M. de  Ici  Paiquiére,
                                    capitai~ie en  second  du  rugirnerit  di:  Bdarn,  qiii voiis
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