Page 220 - La Société canadienne d'histoire de l'Église catholique - Rapport 1961
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220 LETTRES DU MAEQLrIS DE NONTCALX
J'ai neuf partis a la guerre qui nc guériront pas de
la brillure.
Voila, mon cher chevalier, tout ce qu'il y a à vous
marquer. Aimez-moi autant que je vous aime et je
n'itiirai ~ien i desirer.
CXLVI
[Autographe]
Ca 26 noùt 17.53.
Notre ami Boiirlamaque a lin peu d'hnmeiir, B travers
des lettres trAs polies, suite de propos qu'ou aiira t,enus.
Ne faites semblant de rien ; mais propos ~t politesses de
votre part calmeront. Il demande A revenir ici, ou, enti.e
nous, il ne seroit pas de trop ; mais deux rsisous enipe-
chent 31. le marquis de Vsiidreuil de lni accorder la
demande qu'il en a faite : ID la crainte qu'il ne faille vous
séparer tous deux et vous reporter aux Rapides ; 2" celle
de la marche d3Ainherst et d'un cowbat. Cependant
dans le cas où vous croiriez n'avoir rien craindre pour
vos parties et sa présence inutik, vous avez un ordre
ci-joint dont vous me feriez usage qn'alors et autant
que Bourl~maque le désireroit, et n'en dit,es mot. Un
projet qui n'est pas mien pourra réussir, je le souhait,r.
Je n'ai ni consenti ni refus8; j'ai dit ignorance de ma
part; ce n'est pas de mon métier.
Ma lettre pour Amherst, adressée Bourliimaque,
quand vous voudrez, si c'est vous qui commandez. J'ai