Page 224 - La Société canadienne d'histoire de l'Église catholique - Rapport 1961

coiitraire, a,iigmenta,tion de battcrie et do feu siir la
ville. Une petitc escadre de vingt bâtiments, cinquante
ou soixante berges, depuis trois joiirs, vis-d-vis Sillery
et le Cap-Rouge, Eoiigairiville côioyant ; la ligne très
(longue) ? -Hier, sur les dix heures du soir, dhmon-
stratioii d'attaque, cent berges en bataille à mi-cheiinl.
J'avoue que je ~011s voudrois ici et que je voiilois que
$1. le marquis de Vaudreuil vous en envoyât un ordre
conciitionnel, s'il n'y avoit rien h craindre et que toiit
fût bien.
Si Lapause ne vous étoit pas d'une nécessité absolue,
je penserois qu'il feroit bien (de venir) ; il y a ici de la
besogne poiir toiit le monde. Le major-gLuLral et Poiil-
hariez sont les seuls ; les autres, entre (nous), nuls. Le
premier a du sens, du froid et homtne de guerre, et il
m'est utile quelquefois. On me parle tous d la fois. Je
vous voudrois ici pour cette Lpineiise queue, où je crois
a une tentative quelque put. Je n'étois pas eii peine
que voiis n'agissiez bien avec Eourlamaqiie; mais
comnie votre ami (1) vous, et envie de l'obliger, je vous
en ai écrit. Je vous jure que, quoique j'aie 6té ici une
espéce de gknénl, ainsi que disoit 21 mon ddpart la com-
tesse d'Estrées (2) a moi1 retour, je servirai sous le der-
nier de mes anciens, si l'on veut.
J'approiive fort I'idGe poiir Desaiidrouius ; j'y vais
appuyer. Elle n'est pas sans exemple et l'ordonnance y
autorise. Je vous prie de dire miUe choses pour moi à
1P"'PEuisseau. Aimez-moi toujoiirs, mon cher chevalier.
(Cette lettre n'est pas signée).