Page 217 - La Société canadienne d'histoire de l'Église catholique - Rapport 1961
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AU  CHEPALIER  DE 1.h~         217

                                    jeunes  gens; je  les  écoutc  avec  patience  et Icur  fait
                                    ilonner  iiii  petit  coup de   b~p~isé cliacun.  Faites-
                                                                    :I
                                    leiir 1pi~i.t des nouvelles, et l'espoir d'un coniliat sous peu
                                    dc joiii.s  leiir fora plaisir  en  leur  t&iiioigiiant que rious
                                     savon6 tout le projet, que, moycniiant cela, tout ira bien,
                                    la confiance  quc  I'on  a  en  eux  porir la partie  du  bois,
                                    qu'à  la paix  oii lca comblera de pi.6seuts et que, conime.
                                    jc  leur ai dit deux fois, je  leur on portelni moi-niêriie ct
                                    irai les voir  à IXicliillimakinac.
                                      Bonjour,   onsi sieur le chevalier.
                                                                        MONTCALM.
                                       Voyez,  rnou  clicr  chev:ilier,  si  vous  n'aimeriez  pins
                                    mieux  diiiger vos moitiers siir Io fcii dii Sault qiii sera
                                    bien  pliis  vif  qiio  celui de la dernière fois et que celui
                                    des bâtiments qui \iciidroiit  i;'ernliosser.  Je pcnserois,
                                    d'aprés  la  ilfposit,ioii,  qun  cc  ncra  quatre  cha.loiil~e8,
                                    portarit dii  crinori de. 21 pour  fauoriser le d5l>ar<lucnieiit
                                    des troupes de la lioiotc de Lévis et hat,tre nos bat,tcries.
                                    C'est ilonimage qiie  noue  n'ayoiis  pas  les quatre nôt,rea
                                    et qii'eiies  rie  soient, paa  racci~mmodées.
                                       Je vous  eiivoic  la  lvttre  do  M.  Mercier,  h  laquelle
                                    voiis  voudrez  bien  rependre.  Je peuse  que  vous  les
                                    aimeriez rnieux  avec  des  affûts niariris  que d'eii  avoir
                                    point  dii tout,.  Faites rues  excusas b Mercier si je  ne lui
                                    i.épouds pas;  c'est  parce que je  vous ai envoyk sa lettre.
                                    L'airibassade  d'hier a  kt4 quo Mercici. n'a  été que jusqii'à
                                    la  frégate, et n'a pas 6tk admis A allei ail hord de I'ainiral
                                    Sauiiders qui a fait  dire  qu'on  rkpondroit  niijourd'liiii.
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