Page 222 - La Société canadienne d'histoire de l'Église catholique - Rapport 1961
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222      LETTIIES  DU  MARQUIS  DE  IIIONTCALN



                                                              CXLVIII

                                              LE  MARQUIS  DE  MONTCALM  A  M.  DE  BEAUCLAIR *

                                                                        Ce 3 septembre 1759.

                                            J'ai été fort aise, inon cher Eea.uclair, de recevoir de
                                           vos nouvelles.  Je comprends b merveilles que voiis et
                                           votre  troupe  aiiriez  mieux  aiiné  foire  la  giierre  que
                                           travailler ; mais ce dernier article n'est pas nioins uhces-
                                           snire et importalit pour la colonie.
                                             Duprat  est,  depuis  quatre  joiirs,  avec  Bougainville
                                           Rvec  deiix  ceiit  cinquante  volontaires.  Le  camp  du
                                           Sault a Qvacué de ce  matin et n quasi passé  en  entier
                                           di1 cûté de la puintx  de Lévis.





                                                               CXLIX

                                                   Au camp du Sault, ce 3 septembre  1759, au soir.
                                             Je vous remercie, moi1 cller cheralier, de contiiiuer h
                                           mi donner de vos nouvelles.  Il me parott  que tout  va
                                          bien  dans votre partie.  J'ai  encore  couserv4  jusqii'ici
                                          tous nos sauvages.  II faudra bien  cepeiidaiit  qiie  ceux




                                              h'ous ignorons  comment  cette  lettre  ae  trouve jointe i
                                           celles adressées par ùfontcslm au chevûliei, de Lévis.  Prohe-
                                           blen~ent oe dernier, ehargé de la faim pssaar au destinatnire,
                                           ii'suro pu le faire, ot l'auru gardée.-NOTE  DE I!EDITEUR
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