Page 53 - La Société canadienne d'histoire de l'Église catholique - Rapport 1961

3O Ke laisser à Caiillou qiie quatre ceiits W iiiiatre
cent cinquante hommes, inoitié troulies 'de la iiinrine
et ~iioitié troupes de terre trvec un officier #artillerie,
que 31. le marquis de Vaudreiiil indiquera ;
1" Qiie la gariiieou de Niagara sera coniposée au
'uioius de trois ceiita homilies, oit plus de cinq ceiirs, ce
qui dépendra rlii pllis oii ~iioins de facilité qiie BI. lc
iiiarqiiis dc Vaudreuil aura à approvisionner ce fort ;
et qiie, coinriic: cette garnisun doit aussi etre mixte et
ciiru~~usBe Cgnleiiiciit des tri>iipes de terre et des truiipes
de la ccilonie. on fera passer le sieur Pouchot, dèa qiie
3l. le iuarrluin (le Faiidreiiil le deruandela, et ce qui
eei'u ntceavnire pur former la garnison dks les premiers
joiira d'rictolrti ;
o0 CJiit. le corps destiné à barraqiier tout l'hiver h
Frontenac rie sera coiiiposé que de Canadiens et troii-
pes de la coloiiir ; que cependant, si M. Je ~iiarquis de
Vaudreiiil y ~oiiloit des troiipes de terre, on y enver-
roit, après la caiiipagne finit! à Carillon, les deux coui-
de
~ag~iies volo~itaires de Bernard et de Iliiprst. 11
paroît que M. le niarq~iis de Vaudreuil n'a rieu déter-
miné siir le chois (111 commandant et qii'il y inettroit
JI. Pouchot, si Niagara avait le iiiallienr d'êt,re pris ;
6O Qiie la garnis011 de Saint.Fr4déric seroit com-
gode (le cent cinquante hommes, toiis troiipes de la
colonie ;
7O Que, s'il étoit possible (oe qui n'est rias apparent)
de faire une upération sur Choiiagiien cet autonine, il
faudroit faire partir de Carillon yix cents h»inmes de
troupes de tei~e au 10 oct,obïe, rliii laisaeroient leurs
rlqiiipageü à Saint-Jean, iroient par eaii jiisqu'à Sainte-