Page 49 - La Société canadienne d'histoire de l'Église catholique - Rapport 1961
P. 49

5'  Donner  une  paie  h  ces  miliciens  qui  feroient
                                           toute la campagne.  C'est A 11. le marquis de Vo,udreuil
                                           B determiner  quelle  elle  seroit, et  si  le  Roi  ou  les
                                           paroisses en feroient les frais ;
                                             69  Attacher à chaque compagnie ainsi mhlangée  iiri
                                           certain  no~nbre d'outils  dont les officiera seroient rea-
                                           ponsables ;
                                             7O  Reglei. le nombre  d'houimes  qu'on  accordera au
                                           munitioniiaire pur ses transports ;  empêcher qu'il ne
                                           prenne  leu nieilleurs de toute la milice ; Qtablir que les
                                           mêmes Canadieiis soient toute la campagne employns à
                                           cet objet, et qu'ils reçoivent  dgulièrenient une paie  et
                                           une  ration  déterminées  par  le  gouverneur gnnéral et
                                           l'intendant.  J'ajouterai :  empêcher  qu'il  n'aille  uu
                                           trop -and  nombre de Canadiens  dans  les  porjtes d'en
                                           haut.  Le  seul  intérêt  particiilier  peut  s'opposer  à
                                           toutes ces vues necessaires  pour  conserver  la colonie  ;
                                             8"  Le  recensement  fait  apprendra  quel  nombre
                                           d'hommes, indépendamment des quatre mille ci-dessus,
                                           on poui~oit faire marcher dans  uii cas extrême.
                                             VoilA,  je  crois,  h  peu  prés  tout  ce qui regarde les
                                           milices et le dtitail des forces de cette colonie.
                                             hl.  le marquis de Vaudreuil  doit,  en  mdme  temps
                                           qu'il  établira  une  construction  de  marine  sur  le lac
                                           Ontario, en Btablir  une  aussi  dès  aujourd'hui A Saint-
                                           Jean hur  le  lac Champlain.  Sans  cela,  il  est,  je  le
                                           répéte,  impossible  de s'y  soutenir.  11 doit  ep  même
                                           temps fairefaire le plus grand nombre 'de bateaux et de
                                           canots d'éoorce  qu'il  sera  possible,  en  acheter  mérne
                                           aux particuliers et  les  rassembler  daiis  les  entrepôts
                                           .des diverses frontières.
   44   45   46   47   48   49   50   51   52   53   54