Page 51 - La Société canadienne d'histoire de l'Église catholique - Rapport 1961
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ce  psrticulier  niêrne, puisque, la  colonie périssant, tout
                                          pkrit.  Les  Qquipsges de  tous  ces  bâtiments  pêcheurs
                                          serviront  utilement  sur  les  lncs  et  à  la  défense  de
                                          Quebec.  Ce  n'est plus  au  lucre  de iIuelques-uns qu'il
                                          faut employei.  des  bras  qui  appartiennent B  la patrie.
                                          Tuus  les  na,vigateurs, soit  Canadiens,  soit  etablis  à
                                          QuCbec, doivent aussi être gardes  pou l'iiitLrieur  de la
                                          colonie, sans qu'il  soit perniis  à aucun  da s'en  &carter.
                                            Je r6pète  eiieore  ici  que je  retiendrais  un  certairi
                                          iionilrire  de  vaisseaux  iunrchands,  et  que  j'emploierois.
                                          aux besoins actuels et preasa,nts de la colonie, noii seu-
                                          lenient les Qquipages, niais les agrés et los corps niênies
                                          de res lriâ,tinients.
                                             La  Cour ne peut qu'approuver  cette rdsolution, dont
                                          l'objet  eat de reculer  la  perte  d'uiie  colonie  qui a tant
                                           coût8  à la France.  D'ailleui.~, les  dbdoiiiiriagenients
                                          donner aün propilétaires de ces  vaisseaux ne sont rien
                                          en coniparaison ide  l'utilit8  qu'on  eii retirera.
                                             L'article  du  &~tti,ti à  prendra  vis-&-vis des sauvages
                                           des paysd'en  liaut est  de  la iiiênie importniice que les
                                           précddents.  .Te  lienserois  qu'il  seroit  B  pmpos  de les
                                           envoyer dis à présent avertir que, l'nnnde  prochaine,  ils
                                           viennent  de  très  bonne  heure  chercher  h  Montréal
                                           leurs besoins, qui  leur  seront  donnes  au  lieu  de leur
                                           être vendus,  d'enjoiiiàre  aux officiers des postes de des-
                                           cendre à la première  navigation  et d'amener  avec eus
                                           tous les engages de ces postas,  honimes  excellents  la
                                           guerre,  et  le  plus  grand  nombre  de  sauvages  qu'ils
                                           poiinont  determiner.
                                             Je ne  parle  pus  de  la  Belle-Rivière.  Cln  ne  peut
                                           aujoiirà'hui  rien  faire  pour  eue.  Le  fort  Duquesne
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