Page 50 - La Société canadienne d'histoire de l'Église catholique - Rapport 1961
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Celle de Qu6bec riilcrite la plus grande at~eiitio~i.
C'est la capitale, c'est Ilnie de la colonie. Loui~11onr~
pris, notre iunriiie attbiblie et rade presque, l'on petit
supposer ailx Aiiglois le 11r1get vraiseiiiblable et décisif
d'atttiiluer Qii6bec. 11 faut esl,Érer qu'ils ne le feront,
pas cette anni'e. La saison s'avi~rice et d>:~illeurs nuiin
periiiet seuleiuent d'4bnuclier auji~iird'hiii des wesiircs
iLui ne serviroiit ipe la ciinil>agne piorliniiie. Il faii(lroit
doiic cet nutornne mffine, faire tontes les ilidpositions
kjour exécuter, anssitôt après la fonte iles iieiges, le
projet de d4feiisive pri'sent6 l'aiinkr deriiiire ii M. le
niarqnis ile Vaudreuil. Tl est iiGcrssi~ire qii'auaiit les
glaces, les redoiit,es, les lignes et les battcric.r soient
tracées et jrtli~iiiifier en niaqonnerie; que, cet Iiiver, oii
fasse et «II transporte sur les lieux, des pienx, pnlissatles
et l~laiiches, en surte que les diffkrents ouvrages soient,:
ail printem~is ~irocliain, Hnis dc bonne heure et laissent
la liberté <le s'ricîiilier dcs autres frontières. AI. i1e
Pi~ntleroy-, après avoir t14t,eriiiini! et trac4 les ouvrages
h exécuter h la tète (111 fleuve, peut siir le clianip <les-
cendre h Qu4bec pour lir4liarei: sa dbfense.
D'ailleurs, il faucha cet hiver donner toi18 les ordres
<le détail (lui lui seront relatif3, afin que, depuis le coin-
iiiandant de Q,uébcc ~IIS~II'BII iuiiicien, ce que cliacun
peut et doit faire soit fixi! et assipd.
Il paroît aussi essentiel cllie JZ. le ~uarqiiis de Vau-
dreuil dt'fenile iie bonne hciire à aucun Canadien d'aller
faire les péclies, soit dans le bas de la rivihre, soit dans
le golfe. On ne lient, ilans les circonetances ~resentes,
pour l'intérêt de qiielque partienlier, risquer le s:tliit de