Page 71 - Transcriptions d'actes notariés - Tome 20 - 1682-1686
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dans ]pur+ dcvoir*  envers Diru  el cnver:  moi,  par  1ï  bonne  éducalion  que
                                   bous  dairripz  et  iaitri donncr  aux  enfants,  je  TOU+  ;cris  ceite  lztirr pour
                                   vous  iiniaigncr je  grr  qcc  jc  tuus  en  sais  ct  vous  exliorier  dc  coiirinurr
                                    une  crincluite  si  tourie  ct  si  uccessaire"..
                                   Cette  leiire était  datée  du  9  ai.ril 1667.  Le  ministre  Colbcrt  avait
                               écrit  de son c;ltt' quelrlues jours  plus tGt:
                                       -  Prr~nettez-iiioi. Aliinsiriir,  Je  i.oii=  supplirr.  c~uoir~ue vou*  frissiez
                                   I'uiie  d? vos  plus  irnpurisiitc? ocrupaiirmi  de  Liicri  foire fleier  Ipi enfani?,
                                   d'en  usrr  rouiiiuis  ;i  lriir  Cgaril  arec  Id  riiênie  hoiiié  rjrie  voris  avez  Fait
                                   juequ'iri,  parce  qu'il  rji  cc-ri~in que  cn'rst  le  rnrillcur  rIioyen  #le hien
                                    policri  IJ  rrilonie  ct  II'!   Toi11it.i  ilra  grnr:  capahIr5  rlr  servir  Dieii  et  li:
                                    prince, ddos  IOtilcj  ?(-F  ptoicisinrlr. rlifikrentr~ ou ils se  trouvrror!L  rngagÈd
                                    priitlriiil  le  rours  dc  lrur  vie "7.a
                                   >,lais royous d'abord  les  iniiiatii-es de 31" de Laval pour la multipli-
                               cation  des  peliies  écoles.  La  ville  de  Qubbrc  comptait  environ  1.200
                                hal>ita~iis eo  1685: la  partit:  la  plus  iiiiportanie  de  la  population  était
                                alors  groupée  5  la  liasse-villc.  L'i~at tiej  chemins  et  la  cli~tanee empe-
                               chaient bon  nombre d'enfants  de  he  rendre  ;i la petile éeole tenue par  lm
                               Jésuitee.  AI"  de  Laval  5ongeiiit  depuis  lon;(ernps  i ouvrir  une  classe
                               pour desservir  cette partie  de la  cité.  Apr;~ l'incendie  de  16U2,  le  vieux
                               rriagasi n  de  1'ani.ieririe  Conipagnic  des  Cent-Assoeji-s  n'avait  pas  ét&
                                restauré  et  I'etiiplacetrient  &lait  Jispiinible.  Lr  gonver ricnr,  M.  de  [a
                               Barre, le Ini accorda par aete notarié au mois rl'octii1)re 16C3 et  il semble
                               probaliie  clne,  malpri.  tiiutes  sortes  de  rlillienltés,  la  maison  d'éeole  fut
                                ecinatruite,  en  m&nw temps  qne la  chapelle,  vers  lb::8".
                                    La eôie de Beaupri: Eut  surtont l'objet  iIrs attentions et des générosi-
                               tés  de  RIK'  de  1,aral:  les  fondations du  Csp+Tournientp et  du  Chtteau-
                               RicIier  niériteni  ici  plus  qu'nne  simple  mention.

                                   Quellue  temps  apri:s  la  fondation  du Pctit Séminaire, Mgr de  Laval
                               oui-rait, au  Cap-Tonrmenre,  nne  ferme  niorlele  où  les  ilèves  vaqnaient
                                d'nne  part  aux traiaux  de la  terre,  mais  ou  également  ils  suivaient  des
                               lecuns  (le  eatPehismz.  de  lecture.  d'écriture  et  d'arithrnétiaue.   C'était
                               ce qne  nuui appelleriori* anj ouril'liui  nne  h'~ulc rnoj cnne  d'apricnlture.
                               Cette  keule  se  recruta  de  deux  façoris:  les  éleveç  y venaictit  directement
                                des partiisses  envirotinantc.s  nu  les  autorités  du SEniinaire  (le Quchee  y
                               dirigeaient  eeux  qui  n'avaient  pas  d'aptitudes  ponr  compléter  leure
                               humanités.  II  serntile  bieii  &idelit  qnt:  cette  éeole  existait  avant  1676.
                               En  1685, ic  grarid-vicaire. 11''  de Saiiit-Vallier, faillit  la  traiidormer  en
                               coHége  classique  mais,  avee  le  retour  de Franee  de  hlsr de  Laval,  tout
                               reritra  dans l'ordre.  En  1690. I'érole  était plus  florissante  que  jamais:
                               elle  comptait  alors  40  élèves  a entretenus  par  lenr~ parents  desquels  on
                               ne prend  pour  leur entretien  que trois livres el nn  minot  de sel par  mois.
                               On  y  eri  reçoit  mème  qnrlques-uiis par  cliarité "..   Pour  nioritrer  son


                               zi  Alfir 1irn6~lG~ Go?+~lin, op.  rit.. p.  41.
                               2QK'   Amédée  Coselin, np  ci:.,  p.  42.
                                  Arrhiiies  du  Séniii~uire dc Qiiébec.
                               2'   Eiat  des  Revrnus  des  Coniniuiraritb  .?~ablres en  la  Noiice/lr-Frairre  avpc  fei
                                   churges,  arino  IrjlO.  .drr.Iiires  de  !a  hlarinc,  F.  3.
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