Page 72 - Transcriptions d'actes notariés - Tome 20 - 1682-1686
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attachement  à  cette wuvre, Mg' l'Ancien  - comme on  l'appelait  alore -
                                 fotidait,  en  1603, six  pensions  pciur  des  é1F.ves pauvres:
                                        =  Crr  enlani$,  eut-il  dit  Jans  le  conirat,  doivent  êlre  du ,p?y~, TJr
                                     bonnes  mœurs,  propres  nu  irava11 ; il5 seront clloisi;; psr les  Superleurs  ri
                                     L)irrric.uru  puiir  irrt:  noilrri3,  enirc teuu::  et  insini ils  aux  bonnes  iuEurF,
                                     à  1s  pifité,  i lire,  i Grrire  ou  iornik,  nu  travail  ou  i, qnelques-uns des
                                     iiiktrrie  qm.ii s'v  exercrni  juklu'i  ce  qu'ils  aieni  atteint  l':se  de 15 ans,
                                     aiiquel  Sgr il;  aoni  capalileu de Fagnrr  leur vie,  d'th à gages CL  dc n';ire
                                     plus  ii  charge  au  SGrirrnaire2e..
                                     Cette Iondatiori  du Csp-Tourmcnte ou  de Saint-Joachim fut toujours
                                 une  des  œuvres  de  pri!dileriion  de  Mg' Je Laval.  Le  20 octobre  1699
                                 Champipy  écrivait  au  minisire:  * L'ancien  i.i Gque  vit  sainterlient  (:ans
                                 sa  retraite,  ne se inélant  que de la  cfinduite  de  son  &ninaire  de Saint-
                                 Joacliim.  Cet  Établissrment  est  ccinsidLrable ...  On  y  élève  et  instruit
                                 quantité de jeunes  gens.  fi19 d'hnliitaiits  et  le  [out se conduit  avec  hean-
                                 coup  d'ordre  et  d'avantage  pour  la  culonie 'b.~  Ls  petite  keole  de  St-
                                 Joachim  vi~qra, semble-t-il, dnrant  triute  la  dominaiicin  francaise:  mais,
                                 elle étai\ bien loin;  aussi voytins-non3 lei habitants (le la Chi: de Beaupré
                                 demaiider  i'unueriure  d'uiii,  autre  pet ile  école.  Mx'  de Lnvsl,  seigneur
                                 de Beiiupri., ne ponvai~ refuser  cet avantage i  es censitaires.  Awgi fit-il
                                 construire  au  Chiteau -Rieher,  avant  1674, une  maistin  destinée  ù Vins-
                                 tmrtion de ln jeuriesse.  Lorqu'il  fit ccssion  de ses  Liens  au  Séminaire,
                                 l'évêque  de IVtrée  parle ainsi de celte fondation :
                                     . unc  maison  appelée  vulgairtiurnt  Ir,  priii  stinitiaire,  situce  en  ld
                                     paroisse  t.:  prwlir  I'Eglise  Noirc .[lanie  tlu  Cliiirau-Riclir r...  Coinmp
                                     l'dynt  Iaii  bâtir  dt nia[  10.-
                                     Il  s'agit  ici,  tout  simplement.  d'une  . pciite  écolc s  destinée  aux
                                 garçons  coninie  I'indiqne  hieii  un  auire  acie  du 31 octobre  16117 alors
                                 que M"' de Laval et le5 Messieuta du Séminaire  faiwieut  donation d-un
                                 arpent  de  terre  à  le  fabrique,  soulignant  quc  le  presby~bre  y  de~sus
                                 construit s servait de petite kole.
                                     Grâce  au zélc  de ME' de Laval,  la  paroisse  Ju  Château-Hicher  eut
                                 done,  très  à  borine  heure,  sa  petite  iicole  de  garqonf.  Les  principaux
                                 maîtres de  ectte éeole  furent  des laïques:  Charles Roger  que l'évêque  de
                                 Québec  arncna  probalilement  de  Fiûnce  en  1675,  laequcs-Eustache
                                 Rondeau,  Toussaint  Lairance.
                                     Le  prciblGme  du  recrutement  du  personnel  enseignant  rns~rulim
                                 préoccupait  1'Evêque  de  la  Nouvelle-Fia~ice: airisi  en  lljZ5,  un  jeune
                                 homme  se  préserite  à  lui  avee  I'iiiteiition  ile  pssser  en  Canada  et  n'y
                                 devenir prêtre.  ML' de Lsval,  après  I'aroir examiné. avisait le SSminaire
                                 qn'iI  ne  l'avait  r jugé  liropre qu'h  teiiir  les  petites  écolcie.  en  demeurant
                                 avec  nn eeclésiasticlue  dont il aurai1 soiri"  a..  Cette décision  rie  manque

                                 IL  Ginaple,  not.  Arrfiiiw du Sémiiroir~.
                                    R11chcttiont~ix, Les  lésuiter ..., col.  111.  p.  52.
                                 30  Arrhii*es du SSrninaire.  (3. MKr Anietl>r  Gnssclin  op.  ci!..  p.  hl.
                                 31  Id.  p.  63.  Au  téiiioignapr:  de  son  hîographr,  1'3bbé  riu~usi~ Ga>srlin, RIgr
                                    de Laval  donna.  en  1701, la  nnninir  de  8,030 fraiics  pour  que lc SCininarr  mit
                                    à  In  ferme rnodèl~ rlp  Saint-Joarhim  nn  maîLrc  qwi  pnrzignnit  aux  lrois  bl;ves
                                    dbii\  il  rrvaii  rond6  In  pension   lin  tnrrunencenieiil  d'iiurnnni~t;~ afin  qu'il*
                                    devinscrtit  proprza  i ctre  rnairrrs  d'Eco1ea.s   Aiignsiz  Gosselin. b'ie  de  M'  de
                                    Lova!,  1:  570.           -
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