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DES SAmS pl\tms,
DES FRÈRES DÉVOUÉS 1

Le b.soin d~ vocation. fut, dès 1.. odgln.., le problème épi.
neux du diocèse. naissant de Saint~Albert. Mon8eigneur
Grandln y conoacra toute. 66& énergie.. Compte tenu de
sa situation pénible, personne ne fit plua que lui pour BU&-
citel' des vocl!'tions.

Je suis bien heureux que Dieu veut bien se
choisir des prêtres parmi nos petits nevenx. Tâche,
bien cher frère, de cultiver ces jeunes plantes autant
que ta positioll te le permettra. Vise à en faire non
pas sllulement des prêtres mais de saints prêtres. Je
te prie aussi de t'informer auprès de Monsieur le
Supérieur du séminaire de ce que je lui dis au sujet
des frères convers; et si tu en trouves l'occasion,
fais connaître à tes confrères le bien que peuvent
faire et les services que peuvent nous rendre de bons
frères convers. La question des frères convers est
pour nos Missions une question de vie ou de mort;
• et il me semble que notre Maine devrait être la terre
classique des bons frères. TI nous faudrait de bons
jeunes gens, forts, laborieux, dévoués à l'Eglise et ,
aux missions, désirant faire leur salut en travaîllant
à celuides autres dans l'abaissement et la pauvreté.
Ces qualités sont difficiles à trouver, me diras-tu.
C'est vrai; mais la bonne volonté tient lieu de tout
et les sujets se forment dans les noviciats. Du reste,
s'ils ne sont pas propres aux missions, ils peuvent
remplir d'autres emplois dans la Congrégation et
en faire venir d'autres en leur place. Aussi je te
1 Lettre à .on frère l'abbé Joan. _ Ile à la Oro..., le al
déoembre 1864. - OFG