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UNE ANNÉE ApICOLE
Par M. Cyrille VaiUancourt, ch~r du Service apicole et sucrier
Comme l'an dernier, il m'est agréable de donner un résumé des
principaux travauxapicoleE pour l'année écoulée au 31 'octobre 1921.
A la dernière session de la Législature quelques amendement"
furent faits il- la législation apicole; afin de protéger cette industrie, la loi
a été amendée par l'insertion d'une clause défendant l'importation d'unl~
province il- l'autre, ou d'un pays à un autre, d'abeilles, ou d'accessoiref,
apicoles ayant déjà été utilisés, sans être muni d'un-certificat de l'inspec-
teur deo ruchers de la région, attestant que telles abeilles sont en parfaite
santé et que tel matériel n'est pas infecté d'un microbe susceptible d~~
transmettre la maladie dans la Province.
L'hivernement des abeilles occa8ionna moins de pertes cette anné<',
que l'an dernier; et quand les ruches furent sorties de leurs quartien:
d'hive~, elles étaient dans de bien meilleures conditions pour commencer
leur travail.
La sécheresse fit beaucoup moins de mal aux abeilles qu'à la grande·
culture. Comme le trèfle blanc était en abondance et que les IIpicul-
teurs comptent surtout sur cette plante pour la miellée principale,
la récolte fit de benes surprises et le miel cette année est de qualité
supérieure. En effet, l'été ayant été très sec, le miel ne contient que
très peu d'eau, 14% à 15% quand, l'année dernière, il en contenait
20% en moyenne.
La récolte de cet automne fut meilleure que celle de l'an dernier
et dans plusieurs endroits, On a fait une seconde récolte de iniel sur le
trèfle blanc, presque aussi abondante que la première.
Des ruches, cette année, ont produit, chacune, de 15 il, 20 livres de
miel par jou!', en plein mois de septeplbre. C'est la première fois
qu'une telle chose arrive il- la connaissance des vieux apiculteurs.
La loque a ravagé les ruchers encore cette année, Les comtés de
Nicolet, Drummond, St-Maurice et Champlain ont été les plus forte-
ment atteints. L'on combat énergiquement depuis deux ans et avec
