Page 268 - Annuaire Statistique Québec - 1918
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AGRICULTURE                              257

         la ferme croyance de pouvoir enrayer cette terrible maladie. Le moyen
         le plus efficace pour la faire disparaître est l'introduction de reines
        . italiennes dans les colonies malades; ce traitement est efficace surtout
         dans les cas de loque eUl'opéenne.

              Afin de venir en aide le plus efficacement possible aux apiculteurs
         éprouvés, des inspecteurs spéciaux sont aIlés dans les ruchers malades
         et ont introduit des rGines nouvelles, qui ont été vend"es à des prix
         très avantageux' pour tous.


              L'an dernier, elIt lieu la fondation de la Fédération des apiculteurs
         de la Province.   Par l'entrBmise de cette fédération, l'on a pu faire
         fah'e des ehaudièrBs de différentes grandeurs, lithographiées aux armes
         de la Province.  Elles sont appBlées : les chaudières Québec.  Ceci per-
         met de vendre, sur le marché étrangBr, le miel de la .province de Québec
         sous son vrai nom.     Et comme ce produit est do. qualité supériBure à
         ,celui de partout ailleurs, cette innovation constitue une réclame oon-
         sidérable pour les apiculteùrs et pour la province de Québec.

              Cet automne, l'organisation d'un bureau pour la vente du mlel,
         ainsi que la création d'assurance collective sur la vie des apiculteurs
         sont en Voie d'exécution.


              L'apiculteur DB peut qu'imiter le travail méthodique et coordonné
         de ses abeilles.  VUulon ne règne-t-eIle pas en souveraine? et la grande
        , ruche provinciale, qui est la Fé.dération apicole, se développe sûrement
         et promet d'être, dans quelques années, des plus prospères.


                                       STATISTIQUES

              Cet exposé d'une année ap.:cole est suivi d'un tableau faisant res-
         sortir le développement de l'industrie apicole dans les comtés de la Pro-
         vince. En 1921 on compte 64 comtés qui possèdent 6315 ruchers; celui de
         Nicolet en contient ras n:oins de 531, puis vient Lotbinière avec 393,
         ensuite Arthabaska avec 279.   Mais les comtés où la valeur de la récolte
         de wei a été la plus considérable, en 1920, sont les suivants: Château-
         guay: $116,475; Nicolet: $87,836; Maskinongé: $86,407.20.        Depuis
         cinq ans la production provinciale a paEsé de $419,,')17.37 à $1,704,135.6()
         -la moyenne quinquennale étant de $1,127,302.24.
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