Page 125 - Annuaire Statistique Québec - 1918
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                  ments ultérieurs) (1) et les règlements des comités catholique et pro-
                  testant sont les autorités qui lui servent de guide et il doit s'assurer de ,
                  leur sanction.

                      Conseil de l'Instmction pu,bliq'ac: Il est composé de deux comités:
                  l'un catholique et l'autre protestant.  Ces comités font des règlements
                  relatifs à l'administration des écoles publiques, de leurs croyances reli-
                  gieuses respectives.  Avant d'ètl'e mis ~n vigueur, ces projets de lois et
                  règlements doivent, les premiers, passer il la législature, et les deuxièmes,
                  recevoir la sanction ministérielle.
                      Dans l'exercice de ses attributions, le Surinteùdant doit se eonf&r-
                  mer aux instructions qui lui sont données par le conseil de l'Instruction
                  publique, ou l'un de ses comités, selon le cas.

                      111nnicipa1'ité., et commissions scalaÙ'es: POUl' les fins administra-
                  tives de l'instruction primaire, la province est subdivisée en circonscrip"
                  tions territoriales que l'on nomme municipalités scolaires (2).  Généra-
                  lement, ces limites sont les mèmes que celles de la pa,roisse religieuse.
                      Dans les municipalités·où il y a des contribuables de diverses croyan-
                  ces, la minorité peut s'organiser en municipalité distincte sous le nom de
                  diss'idents; ceux-ci forment une organisation il part aveC un corps admi-
                  nistratif composé de trois membres que l'on appelle "syndics d'écoles".
                      La commission scolaire se compose de cinq membres élus par les eon-
                  tribuables, pour trois' ans.
                      Ils sont tenus d'obéir aUx lois scolaires et d'adopter des r~g1cments
                  propres il en assurer le bonjonetionnement.
                      Le système confessionel ~n existence ici donne la plus grande liberté
                  aux contribllables des diverses croyances religieuses.  Pas de conflit
                  scolaire dans la province de Québec.   La minorité protestante fait ins-
                  truire seS enÜ\nts comme bon lui semble et la plus parfaite harmonie
                  règne sous ce rapport, entre les habitants de langues ou de religions
                  difi'érentes.

                      Écoles et per,jonnel enseigna.nt: On compte trois catégories d'écoles
                  dans la province de Québec ; 10 les écoles primaires, 20 les collèges
                 e1assiques et, 30 les universités.
                      I"es écoles p"imaire,j se subdivisent en quatre branches ou degrés:
                  maternelles, primaires élémentaires, primaires intermédiaires et plimaires
                  supérieures,
                      Von trouve des écoles primaires élémentaires dans toutes les-régions
                  habitées de la province.  Elles sont généralemcnt fréquentées par les
                  enfants de cinq il quatorze ans.  L'école primaire intermédiaire (modèle)
                  est destinée aUx enfants plus âgés qui ont complété le cours élémen-
                  taire.  Il y en a une dans la plupart des villages de la province.  Reste

                     (1) Le rv«~ ,,('11niu dt- /ll prOlÙlC9 àt' Qu~bee eontient la loi de l'lnsbrucÛQD publique telle qU'll.wen.dée ju8"
                  qU'RU  1er juillet l'H9.
                      121 Oll. ail Cl>mp~fl,lt Hiï~ lin 1919-21), dont 133t llll.tholiQuè! et 344 pmte'3ta~tes.
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