Page 107 - Annuaire Statistique Québec - 1918
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LE RÉ Il\-IE ANGLAI         DE 1790 A 1.796             95

     " ncurs fUrent réduits au rang de corre 'pondant inc::qmbl s d'empêcher
     /1 ni l t:l péculn.tjon pé uniair s de' gens en plaerl et des parents et
     cr associ 8 de ceux-ci, ni 1  irr'guluriLés d'nu une sort,
         Il Aus i il Ile fut pas llrpl'eUtLutùe voir ce fantôm de pouvoir exécu-
     Il tif sombrer dès l'explo ion d'ull premier orage polit,j lue,
         /1 Il Y aV:.1it des c!6fectuosités dans la constit.ution de leur::; gouver-
     " lH~ments et d s err urS furent commi c dans l'admini 'j,rution, mai
     {I malgr , c  eneur e ces défectuo it ,il ét~Lit impo .'ible qu'il ne se
     " trouvât pas au moins un gouverneur sur le grand nombre, capable
     {I de lutter avantageusement pour con l'ver sa province :1 lu couronne,
     /1 si tout pouvoir ·t influence n'llVaicnt Hé au préalable détruit   et
     " Ri la. multitudp. déchaÎll'e n'~LVuit été abandonnée aux fautcm's d
     cr r b lIion qui ellflllTllm:1ient les Pl:L:·dOIl,, et tl'ompai0.nt notre crédulité,
     1/ ju qu'h oe que, CQnseient::J de IUllr force, ils se fU::Jsent montrés sous leur
     1/ vrai .i l Ul',
         {( La politique qui a perdn ces gra,ndes province ne samait pré-
     /1 servür les fragment::; éparpillé  <{ui l'€tltent.
         fI Pour 1 mom nt, je ln bornerai:1 conclUl'e que tout ce qui peut
     ({ avoir pour effet d'affaiblir le pouvoir exécutif SUT ce continent, tend
     ({ à détacher pOUl' toUjOIlTR celui-ci de la couronnr~de la Gr:1nd -Bretngnfl,
         Le duc de Portland avait f6licité lord Doreh ster ct son désinté-
     re ement.    Cclui-d lui répondit (1) qu,    'il agi ait ainsi, c'était en
     con é4.u-·nce d'Une }.)}'oclumation fa.it. en l'année 1766, pûr laquelle il ~Û
     r ru ait ù. recevoir d s honoraire, tant qu'il 8 rait gouverneur.
         1,  colons tai nt aloI' tr s pnuvres, et c ·tte pere(~ptiond)honoraires
     pOlivai t panl.Îtr8 dn.n 1 t rnps 0ppr  .'Ile 01, AOl'dide,
         Parmi 1 s fonctionnair    du gouvernement, il étn.it nécessaire que
     quelques-uns fu ent à l'abri de tout. 'OUPÇOIl de péeulat. Le circons-
     tance ont quelque peu changé) l s g n sont plus riche' i on A'est habitué
     à cette manière d'agir, mai, il continuait tL croire que le représ ntant du
     roi en ce pays devait recevoir tous ses émoluments du roi seul.
         Lord Dorchester disait, dans ette même lettre, que le honoraires
     indiqués dans la table pour chacun des fonctionnaire qui étaient. chargés
     cie voir au;x con,c ssidns des terres de la couronne, n'Maient pas en pro-
     portion du Lravail que quelques-un' d'entre eux accompli, saient et des
     clépen. s qu'ils avaient iL fair-.  Il proposait de mettre au compt.e de
    l':ll'penteul' général le  dix chelins qu'il a.vait refu 'é', pour sn. part
     d'L nm'aires, "Cette augm ntation peut paraîtl' extraordinaire, disait-il
     " dans une autre lettre, (2) mais il faut remarquer que l'arpenteur
     cc général doit encourir de très grandes dépen  clans l'accomplissement
     1/ de on travail,ct que même avec c tte addition,  s honoraires ne sont
     " pas plus élevés que ceux du l'égistrail'e et du secrétaire, quoique la
     tr be ogne qu'ont à faire c 8 d ux fonctionnaires ne soit pas au-dessus de
     "cell qu l'on puis e exiger d'un impIe connais,"    Dans l'automne de
     1705 (3) Portland revenait SUl· la que tion des dépenses; il demandait

         (1) II> m~117 ,5, Arch, Cnno.d, Q_ 72-73-1. p_ 13_
         (2) Dorohest.cr ù Porllnnd, 20 16\'1'; r 1701>,  j\,'ch,  Bnud, Q 75-1. p_ 70.
         (3) PortlLLnd .\ Dorche- tor, 6 aept.cmbre 1705.  Arch_  0"'01. Q 72-7:1 :!. p. 42r._
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