Page 120 - La Généalogie retrouver ses ancêtres
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DESCRIPTION DE LA PROVINCE                           105
        2. LES APALACHES.-La chaîne des monts Apalaches commence à peu
   ·de distance du golfe du Mexique et finit à l'Ile de Terreneuve.  Dans la
    province de Québec, le groupe peut· être défini comme comprenant le
    territoire qui s'étend à L'est d'une ligne courant dans la direction nord-est,
    à partir du pied du lac Champlain, sur la frontière de l'Etat de Vermont,
    jusqu'à la ville de Québec; et, de là, suivant la vallée du Saint-Laurent
    jusqu'au golfe du même nom, en traversant la péninsule gaspésienne.
    Dans les cantons de l'Est de Québec, les Apalaches sont un prolongement
    des Montagnes Vertes du Vermont. Dansces cantons et jusqu'à la pénin-
    sule gaspésienne on les appelle "Montagnes Notre-Dame" ; mais certains
    de ces monts ont aes dénominations locales, telles que "Montagnes Ham"
    "Mont Stoke", etc.   Dans la baie gaspésienne on les désigne sous le nom
    de "Shickshocks".   Ils forment trois chaînes plus ou moins parallèles, à
    environ cinq milles de distance l'une de l'autre.  Dans les Cantons de
    l'Est, ils atteignent deux mille pieds de hauteur, et, dans le cas du Mont
    Sutton, trois mille.  Aux environs de la ville de Québec, leur élévation
    diminue, puis elle augmente plus loin, et plusieurs pics de la péninsule
    gaspésienne ont plus de trois mille cinq cents pieds.  Dans la province
    de Québec, les monts Apalaches sont parallèles à la chaîne des Lauren-
    tides, le mouvement de refoulement des premiers s'étant heurté à la base
    profonde de ces dernières.  Que le soulèvement des Apalaches ait eu lieu
   graduellement semble démontré par le fait que d'anciens cours d'eau, tels
   que la rivière Saint-François, n'ont pas été détournés de leur direction
    vers le fleuve Saint-Laurent, mais ont pu creuser leur lit à travers la
   montagne aussi vite que s'opérait le soulèvement.    La région des Can-
   tons de l'Est est particulièrement montagneuse et, en certains endroits,
   d'un abord peu attrayant; mais on y rencontre, à des altitudes relative-
   ment grandes, plusieurs districts fertiles et bien cultivés.
        3. LESHAUTEURS MO N TÉRÉGIENNES.- Dans la partie occidentale des
   terres basses du Saint-Laurent, dont il sera parlé tout à l'heure, se
   trouve le troisième groupe de collines ou montagnes de la province.
   Son nom général est dérivé de celui de Mont-Royal, à Montréal.       Du
   sommet du Mont-Royal, on peut apercevoir toutes ces élévations dans
   la plaine qui s'étend à l'Est.  Ce sont Mont-Royal (769 pieds), Montar-
   ville ou Saint-Bruno (715 pds), Belceil (1437 pieds), Rougemont (1250
   pieds), Yamaska (1470pieds),Shefford (1725 pieds), Brome (1755 pds),
   et Mont Johnson ou Monnoir (875 pieds).      Les chiffres donnés ici sont
   ceux des différentes élévations au-dessus du niveau de la mer.       Ces
   collines ou montagnes sont toutes de formation ignée; mais le fait qu'elles
   surgissent, au milieu de la plaine, de couches de roches sédimentaires a
   été, depuis un certain temps, reconnu comme provenant de la grande
   dénudation de ces roches.     C'étaient primitivement des cheminées
   volcaniques, et elles sont restées debout, les roches qui les composent
   étant plus dures que celles qui les environnent.    (F. D. Adams, J. A
   Dresser et autres).
        LES BASSES TERRES DU SAINT-LAURENT: -           Entre les hautes
   terres laurentiennes au nord et les hautes terres des Apalaches au sud
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