Page 34 - La Généalogie retrouver ses ancêtres
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Le conte


               Les troüJtZles qui ont carioné
               On a pu  recueillir  plus de  20 000 contes 0t;iu.x   exemple de ce dernier type,  diquent  témoignage
               dans  1'Arnkriquc  francoplzone.  C'est  dire   d'une  tradirion  rabelaisienne qui  ne  s'sr  jamais
               I'ipsnuiec  dmrellc dr cu rkic;. Lts conres so~t  ddmentit chez nous. Notons la verdeur des propos
               gGi&denimt divis&  en  trois  grands  types  : les   et  leur  uucdenu  malicieuse.  Ce  uinrc  a  tri
               mates  &&m,     les  r&i  ts  merveilleux  er  les   remdi en juin  1946 auprès de Joseph & PolCyn
               tantes  pour  rire,  aussi  appelés fabliaux.  Vaiu un   Gauthiet, 21  Saint-Jréride en Charlevoix.



                          IJ?ClRoIS         QUI ONT ~~
                          Une f$is,  c'&ait  un seigneur qu' avair trois filles. Ça tait que le seigneur
                          s'avait crouvé un jeudi, i'  dit : a Mcs filies, on (moi et votre mère) M der
                          se prom'ner. Vous allez garder 'a maiswi, vous wues ! Vous éres capables
                          de garder.


                             Eut qu' ces IîIIts-Ih, comme de vrai, l'avaient  dcs cavaliers. AussitGr
                          qu' leu' père, leu' mhe, i'  avaient été parus, I 'ont envoyé des messages A
                          leuS cavaliers.
                          Les cavaliers onr v'nu  'es muver  pour veiller.  Ça  hart  qu'il  font une
                          vd& jusque vcrs neuf heures, neuf heures er demie. Les garpns vdat
                          partir, mais Ies Mes &nt  : * Mais pana  pas ! w
                          - Pourquoi ?
                         -Bthcouchezd*nousauues!
                         -Ah  ! i' ont dit, i'  a pas moyen !
                                                        nous
                       15 - Ah ! oui, oui, oui, couchez dm auues.
                         Toujours, i' s'  sont &db  cï coucher avec eux autres
                         Toujours, le lend'main matin, CS  &IL..   c'érait 1'  premier vendredi du
                          mois. Ça s'  uowait vendredi pis  c'tait  le premier vendredi du mois. A
                         Mlu quai' Wnt  confesse.
                       S. S partent pis  desamdent  cn&.
                      -  .,La plus jeune des crois &ait  en avant,  tour' pensif. A S dévire, a dit :
                                                               m'
                                                             ça
                        1  +a Cohn, ma saur, d.. sais-ni k.. gêne d'aller dire au curé
                1     *  -
                         qYonacouchéavecunca~alier!n
                         - Bougresse de simple, a dit, t' iras pas dire t' étais wuch& d' ton
                       O  ~vaüer;tu~'idirrque~ascaci~rté!w                    7-


                                                                  I
                         - Ha, c'est bcn !                           '1 -L
                                             P
                         ia plus vicïllc  M~R mnf-      5 conrase d'av=1ott~+~'~rt!
                       XI camprend pas I'hrsmire, mais i' donne I'abçoluùon pis l'envay  -
                                                                              P ,-  .  I




                                                                                  @ IittGra'ure  arale et !an
                                                                                  irnagtnaire  particulier
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